reçu par mail / mercredi 15 septembre 2021
Un ancien dictateur a dit un jour que le communisme c’est les soviets plus l’électricité. Cette image démontre à quel point sa vision du monde était compatible avec la société actuelle. Le temps qui est passé nous a démontré à quel point les promesses du progrès technique étaient fausses. Mais la « responsabilisation » des travailleurs, qui n’ont même plus besoin de contremaîtres, parce qu’ils les ont dans leurs têtes ou l’engagement citoyen dans la gestion du « bien commun » sont de plus en plus utilisés comme instruments de pacification sociale.
On préfère plutôt l’équation « l’anarchie c’est du feu plus des individus librement et temporairement associés ».
Désirant continuer à mettre des petits bâtons dans les roues de la production incessante d’électricité, on a voulu nous aussi prendre pour cible Enedis.
La nuit du 10 au 11 septembre, on a cramé un véhicule Enedis rue du Banquier à Paris.
Même si notre force n’est pas comparable avec celle de la répression d’état, les attaques par petits groupes nous permettent d’être imprévisibles. Que les nuits d’automne vivent de milles feux !
Une pensée pour Boris, un clin d’œil solidaire à tous ceux qui agissent contre ce monde.