Malacoda / 1er juillet 2021
Notre septième numéro (si on compte aussi le n°0) voit ces colonnes revenir à notre format habituel, et de plusieurs points de vue. Il y a neuf mois, l’édition inédite sous forme de journal mural (le n°5) s’insérait dans notre besoin de communiquer et de proposer un instrument pour briser concrètement l’isolement pandémique à la maison ; une feuille en papier, un cri collé sur un mur, pour percer le silence du couvre-feu. Mais le projet de Vetriolo a toujours été une suite de fatigantes semailles d’analyses et de provocations, de suggestions et d’approfondissements, l’étude et la compréhension de l’existant, contre les clichés et la stupide fierté de l’ignorance, dans le but de sa négation, de son dépassement destructif dans un sens révolutionnaire.
Nous voilà à nouveau en train de parler d’histoire et de philosophie, d’économie et de politique, d’analyser l’actualité et de disséquer de l’avenir. Cela à partir de notre première page, qui veut être, dans sa concision, une attaque immédiate à la politique d’Unité nationale – un concept horrible pour des internationalistes.
Tout cela est non pas synthétisé, mais approfondi et élargi encore, dans le long encart de Silvio Bellico, qui va de l’analyse de l’histoire à celle de l’actualité, dans le contexte d’une solide conviction : les anarchistes d’aujourd’hui et de demain doivent nécessairement entreprendre ce qui ne s’est pas encore produit.
Nous sommes convaincus que l’État, bien qu’en crise, ne s’écroulera pas par lui-même. Ça ne sert à rien d’attendre, comme le poète, que sa mort nous soit annoncée par le bulletin quotidien de la Protection civile, à cinq heures. « A cinq heures du soir ».
Sommaire :
– Il nostro internazionalismo. Contro l’Unità Nazionale [Notre internationalisme. Contre l’Union nationale]
– Fuoco e flemma. Calore, umore & malattie [Feu et flegme. Chaleur, humeur & maladies]
– Scienza e Stato [Science et État]
– Patricia de la Ville
– Economia della miseria [Économie de la misère]
– Per non lasciarci ammutolire. A proposito della sentenza d’appello del processo Scripta Manent [Pour ne pas permettre qu’ils nous fassent taire. A propos de la sentence en appel du procès Scripta Manent]
– Sante Pollastro e la violenza rivoluzionaria [Sante Pollastro e la violence révolutionnaire]
– Storie (di Alfredo Cospito) [Histoires (par Alfredo Cospito)]
Contenu de l’encart “Cosa non è ancora accaduto” [Ce qui ne s’est pas encore produit], par Silvio Bellico:
– Introduzione [Introduction]
– L’anarchia è… o non è… [L’anarchie c’est… ou c’est pas..]
– Barcollo ma non mollo: crisi e crollo dello Stato [Je chancelle mais je n’abandonne pas : crise et effondrement de l’État]
– Cronache dallo Stato al tempo del… capitalismo [Chroniques de l’État au temps du… capitalisme]
– La dove c’era l’erba ora c’è una città… e viceversa [La où il y avait l’herbe maintenant il y a une ville… et vice-versa]
– La classe non è acqua [La classe, c’est pas rien]
– Rivoluzione critica e critica della rivoluzione [Révolution critique et critique de la révolution]
– Nessun abisso tra individuo e rivoluzione [Aucun abîme entre individu et révolution]
– Se la speranza è l’ultima a morire, morirà prima l’autorità! [Si l’espoir est le dernier à mourir, l’autorité mourra avant !]
– Conclusioni [Conclusions]
Pour demander des copies : vetriolo[at]autistici.org
Une copie : 2 euros. Avec encart : 4 euros. A partir de cinq copies, 25 % en moins sur le prix. Gratis pour les personnes emprisonnées.