extrait de de.indymedia.org / mercredi 26 mai 2021
Dans la nuit du 25 au 26 mai 2021, nous avons attaqué l’alimentation électrique du chantier de la Gigafactory de Tesla, à Berlin-Grünheide, en mettant le feu à six câbles haute tension.
Tesla n’est ni verte, ni écologique, ni sociale. Tesla est une entreprise qui exploite la terre et les vies des gens à l’échelle mondiale, elle s’appuie sur (et reproduit) des conditions coloniales. Notre feu se dresse contre les mensonges sur les voitures vertes. Notre but était le sabotage du site de construction de la Gigafactory de Tesla. La fin de l’idéologie du progrès technologique illimité et de la destruction globale de la planète ne se fera pas seulement par de belles paroles.
Contre le progrès de la destruction – nous mettons le sabotage.
Grève climatique pour un monde différent !
Groupe Volcan : contre l’avancée de la destruction
Note d’Attaque. La Gigafactory de Tesla, actuellement en construction, devrait, à terme, produire 5500 voitures par jour (des joujoux à 63000 euros). Elle devrait être la quatrième de ce genre dans le monde. L’introduction, en allemand et anglais, reproduite ci-dessus, est suivie par un long texte de revendication, dont voici le début :
Dans la nuit du 25 au 26 mai 2021, avec un incendie, nous avons interrompu avec succès l’alimentation électrique du chantier de la Gigafactory de Tesla à Grünheide. Pour ce faire, nous avons mis le feu à l’alimentation électrique qui passe par six câbles haute tension (110 000 volts), dans un couloir clôturé, à 250 mètres de l’usine Tesla, à proximité immédiate de l’A10, au niveau de la sortie Freienbrink. Étant donné qu’une interruption des câbles, qui ont été temporairement posés en surface exclusivement pour l’usine, ne peut se faire sans toucher le réseau électrique régional, nous n’avons pas pu exclure complètement des pannes de courant dans les environs. Notre intention était de frapper le chantier de Tesla, de compliquer les travaux sur le site pendant une journée, d’interrompre la construction des installations de production.
Étant donné que la population locale ne pourra pas arrêter la construction si facilement, en raison du rapport de force inégal (le capital, la politique et les autorités contre les intérêts des résident.e.s, des défenseur.e.s du climat et des écologistes), nous apportons notre contribuons solidaire par notre sabotage. Si notre action aboutit, l’homme le plus riche du monde compensera financièrement l’interruption des travaux – mais les dégâts politiques sont certains pour lui. […]
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