AMW English / jeudi 11 mars 2021
Au Mexique
Au Mexique, des affrontements ont eu lieu dans les villes de Mexico, Oaxaca, Puebla et Cuernavaca. Dans la capitale, au moins 20 000 manifestant.e.s ont protesté contre les féminicides (un phénomène endémique, dans ce pays) et contre l’insécurité vécue par les femmes dans l’espace public. 1700 policiers avaient été déployés pour les contenir.
Des manifestant.e.s ont réussi à faire tomber les barrières métalliques mises à protection du Palais national [la résidence du Président des États-Unis mexicains ; NdAtt. ]. La police anti-émeute a alors utilisé ses boucliers pour empêcher les manifestant.e.s d’entrer dans le palais. Des féministes ont mis le feu aux boucliers des policiers qui gardaient le Palais national.
À Cuernavaca, capitale de l’État de Morelos, des groupes de militant.e.s cagoulé.e.s ont attaqué des bâtiments publics. Le siège du pouvoir judiciaire a été attaqué au cocktail Molotov, tandis que les fenêtres du Palais du gouvernement ont été brisées. Une église a été attaquée elle aussi. Des affrontements ont également été signalés dans la ville de Xalapa, située dans l’État de Veracruz. La police anti-émeute a essayé de couper en deux le cortège mais n’a pas réussi.
Dans la ville de Oaxaca de Juárez, des féministes ont attaqué une église, ainsi qu’un bâtiment du ministère de la Santé. Enfin, des affrontements ont été signalés dans la ville de Puebla, capitale de l’État de Puebla.
En Colombie
L’après-midi du 8 mars, lors de manifestations pour la Journée de la femme, un groupe de féministes a mis le feu à l’église San Francisco de Asís, à Bogotà. La porte principale du temple a été incendiée.
Le journal local Noticias Caracol, deux bus du réseau Transmilenio, les stations de bus Las Nieves et San Diego, un bus du réseau SITP et le Palais de justice ont également été vandalisés lors de cette manifestation.