Chambéry : La haine des institutions n’est jamais gratuite

Le Dauphiné / dimanche 14 mars 2021

Détruits, dégradés, bref vandalisés. Les locaux du centre technique municipal de Chambéry, situés avenue des Follaz à Chambéry, ont été visités avec une extrême violence en fin de journée, ce samedi 13 mars.


Les vitres d’une vingtaine de véhicules appartenant à la Ville ont été brisées, même le petit train touristique n’a pas été épargné. Un tracteur a été sérieusement endommagé, comme certains tableaux de bord.

Les individus ne se sont pas arrêtés là. Ils ont pénétré par effraction dans deux bureaux en brisant les vitres d’une fenêtre. À l’intérieur, ils ont tout cassé, y compris les ordinateurs. La vitre d’un téléphone portable qui se trouvait sur un bureau a été brisée. L’objectif était de détruire mais pas de voler.

Selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la police nationale, les vandales auraient pénétré dans l’enceinte par l’arrière en escaladant le grillage. Une caméra de vidéosurveillance se trouve à l’avant du centre technique.

Le gardien du site a donné l’alerte dès qu’il a constaté les dégâts vers 21 h 30. Les policiers sont intervenus dans la foulée.

Ce matin, dimanche 14 mars, la police technique et scientifique a effectué des prélèvements. Le maire de Chambéry, Thierry Repentin s’est rendu sur place avec deux de ses adjoints. « C’est désolant de s’attaquer aux outils de travail du service public », relève-t-on au cabinet du maire. Dès hier soir, le gardiennage du site a été renforcé pour plus de sécurité. La ville de Chambéry va porter plainte.

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Mise à jour du 18 avril : deux enfants interpellés

Le Dauphiné / vendredi 16 avril 2021

[…] Ce sont deux mineurs de 10 et 11 ans qui ont été identifiés puis interpellés, fin mars, pour avoir vandalisé une vingtaine de véhicules et des bureaux au centre technique municipal de Chambéry, dans la soirée du 13 mars dernier.

L’enquête de la police nationale n’aura donc duré que quelques jours. Les deux (pré)adolescents ont reconnu les faits avant d’être remis à leurs parents. Ils doivent être présentés prochainement à un juge des enfants. La Ville de Chambéry a estimé le préjudice de ces actes de vandalisme à 53 000 euros et a maintenu sa plainte contre X, déposée après les faits, pour pouvoir être remboursée par les assurances. […]

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