325 / lundi 8 mars 2021
Jeudi 4 mars, à 21h00, nous avons monté un guet-apens contre deux motos des flics qui passaient par là, à 50 mètres du poste de police. Nous les avons attaqués avec trois cocktails Molotov, deux ont explosé sur les motos et le troisième sur le casque d’un flic. Pour avoir une cible claire et pouvoir mener à bien notre plan, nous avons dû attendre un peu plus d’une demi-heure.
Notre attaque est un geste de solidarité avec le combattant de la guérilla urbaine Dimitris Koufondinas, qui mène sa lutte contre l’État assassin. C’est ce même État qui impose un confinement aux dépenses de la société, qui embauche des flics en pleine pandémie de Covid-19, afin de supprimer toute voix de résistance venant d’en bas et qui appauvrit notre classe.
En ce tournant historique critique, nous faisons appel à toute personne qui a une conscience indépendante, à chaque combattant.e, pour construire des relations et des foyers de feu et de lutte. Attaquons l’État et sa moralité dégoûtante, par tous les moyens. Dans chaque tribunal et chaque palais de justice. Contre chaque patron. Contre chaque ordure de journaliste. Contre chaque flic, qui est leur chien de garde. Les ennemis sont vulnérables, ils ont des noms, des adresses et des faiblesses. Les flics ne tombent pas seulement grâce aux prières, ils tombent aussi grâce à la force du combat.
VICTOIRE POUR LA LUTTE DE D. KOUFONDINAS
PAS UN PAS EN ARRIÈRE
Compas
