reçu par mail / jeudi 28 janvier 2021
Lors du rassemblement devant la prison, samedi 23 janvier, les détenues de la section pour femmes de la prison du Coroneo ont proposé une protestation, sous forme de tapage des barreaux, à cause de la situation que tous les détenus et les détenues subissent dans les prisons italiennes à cause de l’épidémie de Covid-19. Les détenues proposent que les prisonnier.e.s tapent sur les barreaux, lundi 1er février à 15h30, pour faire entendre leurs revendications.
Celles-ci sont :
1) d’être soumises à des PCR et à des tests sérologiques, au lieu d’être obligées à la vaccination
2) une amnistie
3) arrêts domiciliaires pour les personnes avec des problèmes de santé et des maladies graves, ainsi que pour les détenus en fin de peine.
Nous réaffirmons que l’État est en train de perpétrer un massacre, celui qui a lieu dans les prisons depuis mars 2020 ; après les morts du printemps dernier, par balles et suite aux passages à tabac, les personnes détenues continuent à mourir à cause des négligences sanitaires ou pour les séquelles des tabassages d’il y a un an, comme ça a été le cas dans la prison de Santa Maria Capua Vetere*.
Pour relier les protestations qui ont lieu dans les autres prisons, comme à Vigevano, à Turin, à Varese**…
Nous proposons d’être là, devant la prison, à 15h30, avec des casseroles, des trombes et tout ce qui peut servir à faire du bruit, de façon à faire entendre leur lutte aussi en dehors de ces murs.
Assemblea permanente contro il carcere e la repressione
liberetutti@autistiche.org
Notes d’Attaque :
* le 5 avril il y a une révolte, rapidement rentrée, dans la prison de Santa Maria Capua Vetere (près de Naples). Entre le 15 et le 16 avril, 300 matons supplémentaires, dont les GOM (les ERIS italiens), arrivent dans la taule pour une « perquisition extraordinaire » et commencent à tabasser systématiquement et à torturer tous prisonniers. Un d’eux meurt quelques jours plus tard, dans une cellule du mitard.
** le 22 janvier les détenus de cette prison se sont révoltés et on caillassés les matons, ainsi que les flics arrivés les aider
