extrait du Monde / lundi 11 janvier 2021
Un incendie volontaire a touché un bâtiment de l’université de Nantes, dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 janvier, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de l’institution et de la police. Des examens devaient s’y tenir lundi. Cet incendie n’a pas fait de victime, mais a rendu les lieux inutilisables.
« La présence de tags sur place montre l’intention des auteurs de l’acte d’empêcher la tenue des examens », explique dans un communiqué l’université de Nantes, précisant que « la façade du bâtiment est fortement dégradée avec un départ de feux depuis les deux portes d’entrée, le rendant inutilisable pour une durée indéterminée ».
« Partiels en distanciel ou pas de partiels du tout », « Examen sous Covid », « Foutage de gueule » figurent parmi les tags retrouvés [France Info cite aussi « Les points dans les partiels pas dans les retraites »; NdAtt.] « sur les murs du gymnase, également sur un muret au niveau d’une entrée et à l’arrière du bâtiment », a détaillé la police. « A l’arrivée des pompiers des poubelles étaient en feux devant ces deux portes d’entrée » de la halle du Service universitaire des activités physiques et sportives (Suaps), où les tables étaient prêtes pour la tenue d’examens, a décrit la police. Elle a, par ailleurs, précisé qu’il s’agissait d’un « incendie criminel ». […]