325 / vendredi 13 novembre 2020
Comme nous l’avons vu pendant la pandémie de Covid-19, l’État profite de la situation avec l’augmentation de la surveillance (hors ligne et en ligne), le contrôle de la part de la police et aussi par des dispositifs technologiques, comme par exemple la vidéosurveillance, les smartphones, etc. La raison qu’ils avancent pour cela est, comme nous le savons très bien, la sécurité publique, ce qui est une leurre répétée à l’infini.
Nous sommes confronté.e.s à une situation incertaine, nous ne savons pas quand la pandémie finira et en même temps l’État intensifie sa technologie de contrôle, comme par exemple la vidéosurveillance, dont l’utilisation est accrue et améliorée. Au début de la pandémie, nous avons constaté que le contrôle de l’espace urbain par la vidéosurveillance a augmenté, tout comme les patrouilles formées de policers et de militaires. Cette situation fait que le mouvement de résistance se réduit, on nous « demande » de rester chez nous, de nous isoler. Mais est-ce cela est une raison valable pour ne pas suivre les rebelles dans les rues ? Notre réponse est non, nous en sommes sûr.e.s.
Nous refusons d’être passif.ve.s au milieu du contrôle et de la prise en main de notre espace de vie par l’État, le gouvernement et la police. Cependant, en raison de cette pandémie et de la situation de contamination, nous devons – nous le disons sans vouloir être arrogant.e.s – chercher une faille : au même temps faire attention à la santé de soi-même et des personnes affines et poursuivre la rébellion (bien que minimale et insuffisante). Nous pensons que cela est possible. À cause de cela, le 13 novembre, sur une des routes de la ville de Pontianak, nous avons saboté des caméras de vidéosurveillance et nous le revendiquons.
Enfin, nous sommes solidaires de nos compas anarchistes italien.e.s frappé.e.s dans les opérations Scripta Manent, Panico, Prometo, Ritrovo, Lince, Renata, Bialystok, Scintilla, ceux/celles qui ont été réprimé.e.s par le Parquet et le tribunal pour les faits du Brennero. Et des anarchistes biélorusses, de Monica et Francisco, et aussi de Gabriel Pombo et des compas anarchistes de Tanggerang et de Makassar, ainsi que de tous les anarchistes emprisonné.e.s dans le monde entier. Nos attaques vous sont dédiées, sans conditions.
Combattons la technologie du contrôle !
Combattons les prisons et pour la libération de tou.te.s les prisonnier.e.s!
Vive l’anarchie, vive l’insurrection!
Cellule Maverick* – Fédération Anarchiste Informelle
* Note d’Attaque : « maverick » signifie « dissident, non conformiste» etc.