reçu par mail / jeudi 24 septembre 2020
La nuit du 21 au 22 septembre, on a mis le feu à une bagnole du corps diplomatique, rue Roger Bacon à Paris.
Les raisons de cet acte nous semblent claires: le chemin pour la liberté passe par la lutte contre les états et leurs serviteurs.
Ce petit feu ne changera pas le monde, pourrait dire quelqu’un. D’accord, mais chaque action est une petite étincelle qui brille dans la nuit de la résignation, et qui cherche la poudrière. Encore plus important, la décision de rendre des coups et de combattre ce monde et ses horreurs change nos vies ici et maintenant. Cette décision nous offre des moments de vie pleinement vécue.
Les quartiers cossus de Paris sont pleins de voitures de fonctionnaires des diplomaties étrangères (même si à Ternes leurs propriétaires semblent faire plus d’attention depuis quelques temps!! ). Les villes sont pleines de cibles de tout type. C’est à chacun de nous de prendre sa décision. C’est à chacune de nous de passer à l’attaque.
Une pensée solidaire pour nos compagnonnes et compagnons qui sont en taule en Italie (ou inculpés) pour l’opération Scripta Manent.
Anarchistes.