Anarchist Fighter / mardi 4 août 2020
Dans la nuit du 27 juillet 2020, nous avons mis le feu à des vehicules, sur le parking de la police nationale. Avec cette attaque, nous voulons attirer l’attention sur le fait que nous ne pouvons vaincre la terreur policière que si l’on renverse l’ensemble de l’ordre social existant. Parce que l’État ne repose que sur la terreur policière.
Et c’est pareil partout dans le monde. Il n’y a pas de bons flics, ni de police démocratique. Il n’y a que le mur bleu du silence, des innocent.e.s assassiné.e.s et la protection des intérêts corporatifs de ceux qui sont au pouvoir. Simplement, ici nous avons tout ça de manière plus brutale. Parce qu’ils connaissent leur totale impunité.
Qu’apprenons-nous de leur héroïsme, ces jours-ci ? Qu’ont ils fait, les courageux policiers ?
Ils ont maltraité des personnes âgées, qui vendaient des légumes pour ajouter quelques pièces à leurs maigres retraites.
Ils ont déclenché une « opération » à Lutsk, alors que tou.te.s les otages étaient déjà libres.
Ils ont reçu de nombreuses récompenses, des avantages et des privilèges pour une guerre qu’ils n’ont pas menée, où quelqu’un d’autre est mort.
Ils ont violé à Kagarlyk.
Bourrés, ils ont tué un enfant, se sont débarrassés su cadavre, puis ont été relâchés.
Cette liste pourrait continuer, encore et encore.
Voilà leur « travail », leur but. Ils sont donc traités comme des occupants, parce que c’est ce qu’ils sont. Les gens libres se protègent, tout d’abord, de ces policiers. Le monopole de la violence aux mains de l’État crée des monstres, des violeurs et des assassins.
Il est certain que l’État policier sera vaincu. Il est certain qu’Avakov [Arsen Avakov, ministre de l’Intérieur d’Ukraine ; NdAtt.] est un démon.
La nouvelle jeunesse