Il Rovescio / 26 juillet 2020
C’est formel : Manu est libre, enfin.
Après la sentence d’aujourd’hui, qui a fortement réduit les précédentes condamnations punitives (l’accusation de complicité avec l’aggravante de terrorisme étant tombée, sa condamnation est passée de trois ans et deux mois à dix mois avec sursis), est arrivée aussi la notification qui formalise sa libération.
Un grand merci à toutes les personnes, individus, groupes, collectifs, qui lui ont montré leur proximité et solidarité, à lui et à Juan, ainsi qu’à la compagne et à la famille de Manuel.
Cette histoire honteuse se ferme, donc.
Ce qui nous fait rager c’est qu’avec une condamnation comme celle d’aujourd’hui notre ami et compagnon n’aurait dû faire même pas un jour de taule. Mais cela ne fait que confirmer le fait que ce n’est pas dans les tribunaux que l’on obtient justice. Dans ce lieux on ne fait que reproduire le statu quo, les règles et les privilèges qui maintiennent cet état de choses, qui oppriment souvent les personnes les meilleures et celles qui essayent de se libérer, en plus de tous les derniers.
C’est en dehors de ces lieux que nous nous reconnaissons, nous nous retrouvons, nous nous redécouvrons, nous nous unirons à nouveau.
Aux côtés de Manu, aux côtés de Juan, aux côtés de ceux qui essayent de concrétiser la justice des opprimés et la liberté.