La Nouvelle République / mercredi 29 juillet 2020
Après la mairie d’Amuré, la Maison de l’agriculture à Vouillé : un nouveau tag anti-bassines a été constaté sur le mur d’enceinte de la seconde dans l’après-midi du dimanche 26 juillet 2020.
[…] Un « acte de vandalisme » « Après des mouvements de protestation ou des insultes qui ont été proférées, des dégradations de matériels d’irrigation ou des inscriptions d’opposition sur une mairie, c’est au tour du symbole que représente la maison de tous les agriculteurs auquel les opposants au projet se sont attaqués. » « Je suis un peu en colère et un peu scandalisé par cet acte de vandalisme », a réagi Grégory Nivelle, le président de la FNSEA 79.
Le tag a été découvert dans l’après-midi de dimanche, le directeur de la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres déposant plainte le lendemain, a précisé le président de l’organisme, Jean-Marc Renaudeau, joint le mardi 28 juillet 2020 en toute fin d’après-midi et qui ne souhaitait pas aller plus loin dans ses commentaires, le communiqué parlant pour lui.
La gendarmerie a confirmé l’ouverture d’une enquête, les investigations étant confiées, comme celles en lien avec les dégradations commises sur la mairie d’Amuré, aux militaires de la communauté de brigades de Frontenay-Rohan-Rohan. Un technicien en identification criminelle a d’ailleurs effectué des prélèvements à Vouillé. Aucun courrier de revendication n’a été retrouvé sur place.
Pour les dégradations perpétrées à Amuré, la lettre de revendication, glissée par les auto-proclamés « Tritons mas- qué.e.s » dans la boîte aux lettres de la mairie, a été transmise aux laboratoires de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, ou IRCGN, implanté en région parisienne : des résultats, si résultats il y a, sont attendus dans les prochaines semaines.
Par la voix du chef d’escadron Pierre Lacampagne, commandant la compagnie de Niort, la gendarmerie a annoncé qu’elle « renforçait les surveillances autour des sites que nous jugeons sensibles ».