Contra Info / vendredi 15 mai 2020
Nous avons choisi ce petit acte « symbolique », comme acte de justice « symbolique » contre ceux qui financent l’inégalité.
Même s’ils veulent nous faire croire que « l’économie est paralysée » et que la machine à exploiter s’est arrêtée, nous refusons de rester passifs face à ce scénario de crise, de peur et d’incertitude.
Nous ne voulons aucune normalité, ni ancienne ni nouvelle : nous voulons une vie sans exploités ni exploiteurs.
Ce contexte devient propice à différentes pratiques d’attaques contre le capital ; c’est pour cela et pour que la mèche qui a été allumée un 4 mai à Haymarket Square ne s’éteigne pas que, dans la nuit du 1er mai, nous avons incendié deux voitures du concessionnaire « Carrica » (représentant de Fiat en Uruguay).
L’État uruguayen n’est pas exempt de reproduire et de coopérer avec les mesures prises avec l’excuse du « Covid-19 ». L’inégalité, l’exploitation et l’oppression ont toujours été présentes, ce « virus » est l’excuse et la méthode pour finir de nous réduire à la misère. Ne regardons pas ailleurs, devant ce mouvement du capital et attaquons ses points vitaux, de façon a faire tomber toutes les structures imposées.
De Neptunia à Santa Catalina – de Cerro à Cordon. La résistance dans les quartiers populaires devient nécessaire contre toute domination.
Chichimèques urbaines
PS : nous avons joint une photo prise le lendemain de l’action, où on voit qu’ils n’ont pas eu de meilleure idée que de couvrir les dégâts à leurs voitures.