Anarquia.info / samedi 25 avril 2020
Nous partageons ce visuel pour affiches, à propos de la situation de merde que nous vivons.
Par ces affiches, notre intention est non seulement de poser la nécessité de donner des réponses ici et maintenant à ce scénario si inhabituel dans lequel nous nous trouvons (soit en le violant ponctuellement et avec prudence, pour s’attaquer à la domestication et aux mesures d’étouffement social et économique ou de militarisation et de surveillance de la vie et de la rue qu’ils introduisent avec l’excuse du virus, ou encore en profitant de cela pour tisser des réseaux d’entraide, de solidarité et de soins entre voisin.e.s ou groupes qui sont actifs dans notre quartier ou notre ville) mais aussi, et surtout, d’inviter à rester vigilant.e.s. La quarantaine va passer, peu à peu ils vont réduire leur contrôle (du moins en apparence) et ils voudrons nous faire croire qu’on est « revenus à la normale », que tout est « comme avant ». Pour nous, il n’y a pas d’ « avant » auquel vaille la peine de revenir. C’est pourquoi nous pensons qu’il sera urgent, lorsque tout cela sera terminé, de se rencontrer, de parler, de s’embrasser, peu importe à quel point ils le déconseillent, ainsi que de conspirer, de réfléchir sérieusement aux réponses collectives que nous pouvons apporter pour éviter d’être les pigeons qui payeront, une fois de plus, pour les pots cassés de ce système, lors de sa énième catastrophe. En France, les assassinat par la police ont déjà trouvé des réponses, ces dernières nuits, par des attaques de commissariats et des affrontements avec la police, d’abord en banlieue parisienne, puis dans d’autres villes comme Toulouse, Villefontaine ou Saint-Denis. En Italie aussi, les sabotages décentralisés et les pillages se répandent. Au Chili il y a encore des personnes qui, avec les mesures appropriées, sont également sorties dans les rues pour éviter que ce qui a été réalisé au cours de ces mois de révolte ne se perde dans une amnésie confinée, ainsi que pour maintenir vivant l’esprit de la Plaza Dignidad. En Belgique aussi, des émeutes ont éclaté à la suite du meurtre, par la police, d’un gars de 19 ans, et il y a eu des centaines d’arrestations. En Grèce, également, les attaques ne se sont pas arrêtés : des banques ont été incendiées et des escadrons de police ont été pris pour cible à Thessalonique, Athènes, Patras. Au Portugal, des cocktails Molotovs contre le Parlement, à Lisbonne. À Madrid, des sabotages d’agences immobilières et d’autres actions… Nous ne voulons encourager personne à agir de manière irresponsable pour sa propre santé ou celle des autres, évidemment nous comprenons aussi une certaine responsabilité sociale face au virus et aux mesures (de bon sens plus que de « sécurité ») que nous pensons que devraient surtout être replacées das le contexte du système de santé et des autres services. Nous ne faisons que proposer d’autres moyens possibles de faire face à cette situation.
Nous n’avons pas peur de la crise parce que nous savons que nous y sommes depuis notre naissance. Agrandissons les fissures…
Anarchistes
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Vengeance !
Le pire des virus – le capitalisme
Le gouvernement exclut 600 000 migrants « sans-papiers » des mesures exceptionnelles suite à la pandémie de Covid-19.
Le Ministère de l’intérieur va équiper police et Guardia Civil avec presque 1200 pistolets à impulsion électrique.
Deux agents de la police locale suspendus, à Gérone, à cause des soupçons d’une agression raciste.
Amazon dans l’œil du cyclone à cause du traitement réservé aux travailleurs infectés par le coronavirus.
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Demandes à l’Intérieur pour qu’il y a des enquêtes sur des abus policiers commis dans le cadre du coronavirus.
A Barcelone, des amendes à des SDF qui sont dans la rue.
La Mairie de Pampelune expulse cinq habitations en plein état d’urgence.
Le vaccin : la solidarité de classe
Que cette crise soit payée par les riches.
Organise-toi, lutte, attaque !!!