Round Robin / samedi 14 mars 2020
Comme il l’avait annoncé dans une lettre précédente, le 4 mars Juan a été soumis à un prélèvement forcé de l’ADN, dans la prison de Terni.
Suite à son refus, déjà exprimé par le passé, le Procureur avait demandé au juge du tribunal de Venise, qui avait donné son accord, que les flics puissent procéder « par la coercition physique ».
Le 4 mars il y avait, en plus de l’avocat du compagnon, un médecin, deux spécialistes (probablement des RIS [Reparto Investigazioni Scientifiche, la « police scientifique » des Carabinieri ; NdAtt.] de Parma), deux officiers de la police pénitentiaire et trois matons.
Juan a opposé une résistance passive, symbolique, en s’asseyant par terre, en baissant sa tête et en refusant, par principe, d’ouvrir sa bouche. Les matons l’ont soulevé, puis ils lui ont ouvert la bouche par la force, tandis que les experts lui mettaient le tampon dans la bouche. Une procédure protocolaire de coercition.