Act for free now ! / vendredi 7 février 2020
Quelles que soient les actions de l’autorité, nous aurons toujours nos raisons d’attaquer. Tout ce que nous voyons comme autorité, qu’il s’agisse des gouvernements qui tentent de faire taire tou.te.s celles/ceux qui résistent, en exerçant une violence policière sur nos corps, qu’ils s’agisse des patrons locaux qui ont soif de surveillance et de contrôle dans les villes, ou encore de chaque aspect de nous-mêmes dans cette société pourrie : les relations, l’autodiscipline et, en fin de compte, les compromis.
Contre toutes les tentatives de se conformer et d’obéir à la normalité, malgré les dangers d’agressions – à la lumière de la stratégie d’intensification menée récemment par ceux qui sont au pouvoir – nous trouvons des fissures pour répandre la destruction.
Nous choisissons les moments, les endroits et les individus, de telle sorte que, par la multiplication et la communication de nos pensées et de nos actions, elles deviennent toujours plus efficaces, plus dangereuses.
Nous ne cherchons pas à remodeler la société existante, mais à démolir les fondements de cette civilisation. Ce qui compte, c’est l’attaque visant à la destruction de l’existant…
A l’aube de mercredi 8 janvier, dans le secteur d’Heptapyrgion, nous avons placé trois engins incendiaires sous trois camions utilisés par les services municipaux pour rénover le secteur.
Le soir de jeudi soir 9 janvier, on a mis le feu à un véhicule d’une entreprise de sécurité, dans le secteur de Sykes.
La guerre continue…
Solidarité avec les rebelles chilien.ne.s.
Solidarité avec les squats.
Solidarité avec le compa Irdi K. et avec tous les rebelles qui sont frappé.e.s par la répression, à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.
Des cris avant l’aube