Act for free now ! / vendredi 7 février 2020
Dans la nuit du 16 décembre 2019, nous avons décidé d’offrir des moments de normalité à ces personnes amoureuses de la paix et assoiffées de sang qui la recherchent constamment. Nous avons choisi l’un des quartiers riches d’Athènes, Kolonaki, le point de référence de la bourgeoisie corrompue.
A savoir, le quartier habité par l’élite de la classe dirigeante. Des directeurs de banque, des politiciens, des hommes d’affaires, des diplomates, des militaires et d’autres rats ont vu leurs voitures garées brûler, les rues de leur quartier tranquille et sûr se transformer en champ de bataille. De cette façon, nous avons voulu ramener à leur responsabilités ceux qui gardent leurs distances par rapport aux événements, mais qui en même temps sont les responsables de la guerre de classe sociale. Nous leur assurons que la peur fera désormais partie de leur vie à eux, d’une manière qu’ils ne peuvent même pas imaginer.
Le champ de bataille n’est pas un endroit lointain, mais la ville elle-même où les rebelles se déplacent aisément, parmi les patrons et leurs subordonnés. Faisons-leur savoir, donc, qu’ils ne seront en sécurité nulle part, car nous coulons dans ses veines, naturellement comme le sang dans le corps humain, en répandant le virus de la désobéissance et de la liberté.
Nous sortons de l’obscurité de la ville
tout ce que nous touchons est incendié,
ce que nous laissons devient cendres.
Nous sommes l’insurrection qui vient
Cellule d’action anarchiste