Round Robin / mercredi 5 février 2020
Des nouvelles issues du premier parloir fait avec Leonardo Landi (Leo), dans la prison de Vibo Valentia.
Après son transfert de Lucca à Vibo Valentia, Leo a eu la censure sur le courrier ; les raisons de cette mesure, comme celles de son transfert soudain, sont inconnues, mais jusqu’à hier Leo n’a pas encore reçu aucune lettre, aucun télégramme ou aucun colis de livres qu’on puisse lui avoir envoyé.
Déporter les prisonniers dans des prisons lointaines des lieux où ils habitent [Vibo Valentia est en Calabre, à quelques 900 km de la Toscane; NdAtt.], où sont leurs proches ou bien où se trouvent les situations de vie et de lutte auxquelles on se rapporte, tout comme le fait d’empêcher le contact par courrier, ce sont des armes que l’administration pénitentiaire utilise depuis toujours pour isoler et punir. Brisons leurs armes grâce à la solidarité !
Leo nous fait aussi savoir qu’il sera présent à la prochaine audience du procès pour les affrontements qui ont eu lieu au Brennero en mai 2016, audience qui aura lieu à Bolzano le 7 février prochain, à huis clos (comme il le prévoit la procédure abrégée). On ne sait pas si Leo pourra être présent en personne ou si on va lui appliquer la visioconférence ; en tout cas ça sera une occasion, pour ses coïnculpé.e.s, qui peuvent entrer dans la salle du tribunal, de lui passer le bonjour et lui transmettre l’affection de nous tou.te.s, solidaires.
Aux cotés des tou.te.s les prisonnier.e.s déporté.e.s ! Contre toutes les taules !
Cassa AntiRep delle Alpi Occidentali
Pour lui écrire :
Leonardo Landi
C. C. Nuovo complesso
Contrada Cocari
89900 – Vibo Valentia (Italie)