20 Minutes / mercredi 29 janvier 2020
C’est le responsable sécurité de la confédération qui l’a fait savoir ce mercredi. A Nice, Saint-Lô et Tours, des locaux de la CFDT ont été dégradés après des manifestations de « gilets jaunes » ou de syndicats opposés à la réforme des retraites. [il y a eu aussi Amberieu-en-Bougey ; NdAtt.]
Ce lundi, dans les locaux pluri-syndicaux de l’Union départementale de Nice, des inscriptions ont été faites sur le panneau de la CFDT («Gardez le troupeau, changez le berger », « Social traîtres » [enfin, faudrait dire que l’existence même de tout syndicat est une démarche de dialogue avec les exploiteurs; il ne trahissent pas leur rôle de garde-chiourmes… NdAtt.]). L’union départementale CFDT a confirmé avoir déposé plainte.
Le 23 janvier, lors d’une journée nationale interprofessionnelle organisée par les syndicats opposés à la réforme des retraites (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef…), la CFDT avait déjà été visée dans un autre local pluri-syndical, à Saint-Lô. Son panneau a été rayé et « Medef » a été inscrit à la place, selon la même source. Interrogée, la police a indiqué « ne pas avoir eu connaissance » de ces faits.
Samedi, lors d’une manifestation de « gilets jaunes » à Tours, des locaux de la CFDT ont été tagués d’inscriptions « gilets jaunes » et « anticapitaliste ». A Paris, le siège de la CFDT a subi deux intrusions, les 17 et 20 janvier, de la part d’opposants à la réforme, dont la « coordination SNCF-RATP » et des syndicats CGT Energie.
La CFDT soutient un système universel par points, mais « pas en l’état » actuel du texte proposé par le gouvernement, a indiqué Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.