ContraMadriz / mercredi 15 janvier 2020
Comment ne pas agir, dans une époque de désarmement théorique et pratique des forces révolutionnaires ? Comment ne pas recourir de nouveau à la force du fait, de l’action directe, pour rappeler que la lutte contre tout ce qui nous opprime sera l’œuvre des opprimé.e.s eux/elles-mêmes, ou ne sera pas ?
Dans la nuit de jeudi 9 janvier, un véhicule de la banque de Santander a été incendié dans le quartier de Vallekas. Parce que la lutte doit continuer à frapper ceux qui sont coupables de notre misère. Parce que nous n’oublions pas le rôle complice de la banque Santander dans la répression contre la révolte au Chili, parce que nous n’oublions pas leurs sales affaires avec les prisons, les CRA et les armes, parce qu’on peut voir leur avidité capitaliste dans chaque expulsion et évacuation, parce que les banques sont un élément clef dans le mécanisme du système qui nous soumet et nous exploite, de même que les hommes d’affaires, les ministres, les maires, les parlementaires, les conseillers municipaux, les politiciens, les juges, et en bref, l’État.
Force et solidarité à tou.te.s celles/ceux qui sont frappé.e.s par la répression l’État !
Des salutations en particulier aux compas de Tétuan frappé.e.s en mai et au compa accusé.e. d’avoir mis le feu à un distributeur automatique de billets, le 11 avril 2018 à Madrid !
Anarchistes