325 / jeudi 12 décembre 2019
Vous, qui nous avez dépouillé.e.s de tout, qui nous avez placé.e.s sous le contrôle pénible d’une surveillance systématique et de voyous en uniforme, vous serez ceux qui mentiront en parlant de pardon. Vous nous traînez hors des toits et nous expulsez des maisons, des rues et des places, vous jugez, vous commandez, vous enfermez. Vous tirez et vous gagnez. Et nous ne l’accepterons pas.
Quand la ville scintille à cause des flammes qui dansent, pas seulement à cause vos maudites lumières emprisonnées, dans vos yeux grandit la peur.
Car ce soir, ce sont vos collaborateurs, votre infrastructure, ces maudites voitures que vous utilisez pour nous pourchasser, mais ça pourrait être votre tour à n’importe quel moment.
Dans la soirée du 6 décembre, neuf engins incendiaires ont été placés sous autant de voitures, dans un concessionnaire Citroën à Athènes, à cause du fait que cette entreprise est l’un des nombreux fournisseurs du matériel que la police grecque utilise pour chasser et arrêter.
Votre réseau sera menacé, vos alliés seront incendiés, vos souffrances seront assurées.
Ne jamais pardonner.
Vers la destruction totale de la police et de ses collaborateurs, qui ont les mains couvertes de sang.