Round Robin / dimanche 1er décembre 2019
Ces dernières semaines, on a assisté à l’éclatement de désordres dans diffèrentes parties du monde. Irak, Liban, Egypte, Equateur, Sirye, Chili, Colombie. Dans ces pays et ailleurs, les flammes de la révolte semblent bien loin de s’éteindre et elles obligent donc les gouvernement à prendre des mesures exceptionnelles, comme le déploiement de l’armée dans les rues. Le pouvoir avait largement prévu des tels scénarios (comment ne pas penser au rapport de l’OTAN » Urban operation 2020 » ?). Et nous ? Comment nous posons-nous face à cela, en tant que citoyens de l’Occident, riches de nos privilèges ? De quelle sorte pouvons nous intervenir en essayant à être incisifs et à donner quelques signes ?
Nous sommes d’accord avec ces compagnons grecs qui ont proposé de réaliser des actions conflictuelles, comme manière de montrer leur solidarité envers les personnes qui luttens, Nous pensons nécessaire d’essayer d’arreter le déroulement normal du quotidien, porter des coups au système, en le mettant en crise, dans le but de tout bloquer. Nous répondons à l’appel venant du Chili pour les journées de propagation du chaos.
C’est pour cela que, une nuit de début novembre, on a marché sur les rails du train et, quelques dizaines de mètres avant la gare Tiburtina, à Rome, on a incendié le système de signalisation qui regle le passage des trains. Ces trains qui transportent des marchandises, dont des armes. Ces jours-là se déroulait un massacre de populaiton civile au Kurdistan. Pensons au fait que, par le passé, ce fut les cheminots eux-mêmes qui bloquaient et sabotaient le transport d’armes.
Solidarité avec ceux/celles qui luttent, resistent, se révoltent.
Solidarité avec les prisonnie.e.s anarchistes des opértions Scripta Manent, Panico, Renata Prometeo, avec Juan, Manu, Amma, Patrick, Uzzo.
Pour l’Internationale Noire !