La Dépêche du Midi / mardi 19 novembre 2019
[…]Dans la nuit de lundi à mardi, peu après 00 h 30, plusieurs véhicules se sont embrasés alors qu’ils étaient stationnés sur le parking du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), situé avenue de Lespinet, dans le quartier Montaudran, à Toulouse. En tout, cinq voitures ont été ravagées par les flammes.
Alerté, le service départemental d’incendie et de secours (SDIS 31) a dépêché sur place quatre engins de secours et seize sapeurs-pompiers pour venir à bout des flammes. Mission réussie puisque le feu, qui a parfois flirté dangereusement avec l’édifice, ne s’est pas propagé. En revanche, la façade a eu un petit coup de chaud et reste noircie par les flammes. De même, plusieurs vitres ont été brisées avec la chaleur. Personne n’a été blessé: aucun salarié ne se trouvait sur le site à cette heure avancée de la nuit.
Sur place, les policiers ont procédé aux premières constatations. Et leur verdict est sans appel: le feu semble manifestement être d’origine criminelle. Les experts de la section incendie du laboratoire de l’Institut de police scientifique doivent poursuivent les investigations et autres relevés d’indices pour permettre d’interpeller le ou les auteurs des faits.
Rappelons que le SPIP est en charge du suivi des personnes qui ont été condamnées par la Justice. Ses agents ont notamment des liens très étroits avec les détenus dans leur perspective de réinsertion et ils fournissent, par exemple, des rapports d’évaluation dans le cadre de procès. […]
Selon 20 Minutes, « Cinq voitures ont été incendiées dans la nuit de lundi à mardi, avant 2h, avenue de Lespinet à Toulouse. La scène s’est déroulée devant les locaux du Spip (Service pénitentiaire d’insertion et de probation) auquel appartenaient trois des véhicules incendiés, et de la Protection judiciaire de la justice (PJJ). La façade du bâtiment a été légèrement endommagée par les flammes, et la chaleur a fait exploser certaines vitres. Par ailleurs, un tag a été peint au sol, avec le message suivant : « Libérez les GJ ».«