Marseille Infos Autonomes / mardi 5 novembre 2019
Un nouveau courrier dans la boîte mail du grand jeu On Va les Chercher Chez Eux ce matin. Une nouvelle cible à été touchée ! Bonne lecture…
Alors que nous savourons nos dernières gorgées de bières ou de quelques liqueurs, accoudé-e-s aux bars encore ouverts à cette heure tardive de la nuit, ou installé-es sur les marches de notre snack préféré, des Ombres progressent dans le noir. Elles semblent avoir un chemin bien tracé, un objectif défini, une mission. Animées par une ambition commune, d’un même mouvement elles visent leur cible et font mouche. La joie les prend aux tripes et le plaisir les fait saliver. Elles ont pris part au Grand Jeu. Chouette.
Disons que l’agence immobilière Citya Paradis n’est pas connue pour la qualité de ses services. Avec 2 895 439 € de chiffres d’affaires en 2018, elle est impliquée dans la gestion de plusieurs bâtiments mis en arrêté de péril. Encore des spéculateurs qui n’hésitent pas à faire leurs sous sur le dos de leurs locataires. Avez-vous entendu parler des visites d’agents immobiliers dans plusieurs appartements du quartier de Noailles suite aux effondrements ? Les habitant-es s’attendaient (enfin !) à une évaluation des travaux à faire pour rendre leurs logements vivables. En réalité, les crapules ne venaient qu’en visite business, prendre des photos de la vue depuis les fenêtres afin d’évaluer la valeur du lieu une fois les habitant-es expulsé.es, de vrais travaux entrepris et une population aisée installée à leur place. Cynique… Ne nous étonnons pas que les effondrements n’ait pas stoppé le bon déroulé de leur plan économique. Avec le chiffre d’affaire que l’agence se tape, il serait difficile de lui accorder le bénéfice du doute. Ingérence ? Non non non. Un réel mépris pour nos vies, nos quartiers, nos besoins. Thierry Hugonnet, gérant et directeur de l’entreprise nationale Citya, à laquelle est rattachée l’agence, se goinfre d’argent sale.Une accumulation de millions calculée, planifiée, à nos dépens. Qui continue. Pour le moment. Cette nuit-là, une première humiliation. Un premier pavé jeté.
La vie nocturne a de beau qu’elle offre de multiples possibilités d’activités festives, collectives, subversives… Goûtons-y et ne nous arrêtons jamais de les savourer. La carte collaborative nous propose toujours plus de mets et la vengeance est un plat qui se mange à la sauce samouraï. A nous de Jouer ! OVCCE : jouer, lutter, gagner.
Encore quelques jours avant le 9 novembre !