Bite Back / lundi 28 octobre 2019
Dans la nuit du 20 octobre, en région parisienne, nous avons libéré un.e perdrix / garbon exploité.e en tant qu’appelant.e.
Les chass.eurs/euses élèvent et exploitent des personnes d’autres espèces, les enferment dans des cages ou les attachent à des ficelles pour attirer leurs congénères et ensuite tou.te.s les assassiner.
Nous ne savons pas depuis quand cette personne était enfermée dans cette cage, et nous ne pouvons qu’imaginer le nombre de ses congénères qu’elle a vu mourir sous ses yeux.
La cage était à la lisière d’un bois, proche d’un champs. Nous avons découpé le grillage de la cage à l’aide de ciseaux à métaux. Puis nous avons emmené la personne avec nous pour la libérer dans une forêt où la chasse est moins présente et où elle ne sera pas tentée de revenir manger à l’endroit où elle était détenue.
Ce que nous avons fait est illégal, car le spécisme est la norme. Exploiter et tuer est socialement admis, et celleux qui s’y opposent activement pour aider les victimes sont traqué.e.s, jugé.e.s et enfermé.e.s par l’État.
Révoltez-vous à nos côtés contre toutes les normes oppressives, détruisons ce qui leur permet de perdurer, et ce, jusqu’à la fin de toutes les dominations !