extrait de Round Robin / mardi 22 octobre 2019
Vendredi 18 octobre a eu lieu à Trente la première audience du procès « Renata ». Les compagnons inculpés étaient dans la salle (Stecco aussi : on ne lui a pas imposé la visioconférence). L’audience, contrairement à ce qu’on s’attendait, s’est faites à huis clos. Après les trois témoins appelés par la défense, les Procureurs, au lieu de prononcer leur réquisitoire pour demander des condamnations, ont présenté des nouvelles preuves (chose que, en théorie, ils n’auraient pas eu le droit de faire lors d’un procès avec « procédure abrégée »), du coup le juge a renvoyé le tout (réquisitoire, plaidoirie de la défense et, très probablement, sentence) au 26 novembre.
A l’extérieur du tribunal, environs 80 compagnons et solidaires sont partis en manif sauvage dans les rues de Trente, en expliquant et en défendant les actions dont sont accusés les sept compagnons sous procès. Le rassemblement appelé pour 18h devant la fac’ de Sociologie s’est transformé lui aussi en manif sauvage. Les prises de parole se sont focalisées notamment sur la guerre en Syrie, vu qu’une des actions dont les compagnons sont inculpés est un sabotage contre la banque Unicredit, principal bailleur de fond d’Erdogan. Pendant la manif, en plus de tags sur les murs et de collages d’affiches, le siège central d’Unicredit a été repeint avec de la peinture rouge, et quelques fenêtres ont aussi été cassées.