Act for Freedom Now ! / vendredi 2 août 2019
Nos oreilles bourdonnent à cause des appels désespérés des partis et d’autres acteurs de la politique à participer au processus électoral de la démocratie [le 7 juillet se sont tenues en Grèce les élections législatives, qui ont porté au pouvoir le parti de droite Néa Dimocratìa ; son chef, Kyriakos Mitsptakis, est devenu Premier ministre ; NdAtt].
Un petit groupe de compas a été ému par ces pathétiques mendiants de votes et, armé de détermination, de désir d’action immédiate et de nos marteaux, nous avons participé au désastre électoral. Avec tout cela, on a brisé l’ordre constitué qui règne comme la norme et nous avons crée nos propres modalité d’attaque et de sabotage, au sein de leur foire.
Du coup nous revendiquons l’incursion dans le 33ème bureau de vote d’Athènes, quelques minutes avant la fermeture du scrutin, et l’expropriation d’une urne électorale. A l’entrée, nous avons cherché les flics qui montaient la garde du bureau de vote, mais, comme nous avons découvert, ils avaient choisi de jouer à cache-cache (et avec succès). Au moment de partir, on a laissé un cadeau aux funèbres employé.e.s des partis et aux ordures démocratiques volontaires de la commission électorale : une bombe lacrymogène (volée aux flics). Quelques seconds plus tard, nous avons donné au contenu de l’urne la seule destination qu’il mérite : le feu.
Cette action est une chaleureuse bienvenue de notre part à Kyriakos Mitsotakis et à Néa Dimocratìa (parti politique de droite), qui ont promis d’en finir avec nous.
Nous vous attendons…
Sabotons le processus électoral
Feu aux urnes
Chasseurs/euses et incendiaires d’urnes électorales