Fiers d’être anti-bleus
Bilan de la répression après leur victoire
Le Figaro via AFP / Mardi 17 juillet 2018
Dimanche soir, plusieurs heures après la victoire des Bleus en finale de la Coupe du monde, ils ont quelque peu gâché la fête. Vols, violences, dégradations, outrages et rébellion aux forces de l’ordre… Hier soir, le parquet de Paris a indiqué que les gardes à vue de 31 personnes soupçonnées d’avoir participé aux débordements survenus dans la capitale avaient été prolongées. La préfecture de police avait initialement annoncé, hier, que 90 personnes avaient été placées en garde à vue dans la capitale, mais le parquet de Paris a revu ce bilan à la baisse dans la journée pour atteindre un total de 57 gardes à vue. Selon le parquet, ce différentiel s’explique par le fait que ce comptage ne retient que les «infractions directement liées à la finale de la Coupe du monde de football», excluant par exemple d’autres délits comme certaines infractions routières. Au total, 292 personnes ont été placées en garde à vue dans toute la France lors de cette nuit festive, notamment émaillée dans plusieurs grandes villes, comme à Paris, Lyon ou Marseille, par des échauffourées opposant des forces de l’ordre à des groupes de «casseurs» Sur les 57 personnes en garde à vue hier à Paris, 44 étaient majeures et 13 mineures. Concernant les 44 majeurs, neuf d’entre eux ont été libérés lundi sans être poursuivis en raison d’infractions insuffisamment caractérisées, tandis que 23 autres ont vu leur garde à vue prolongée lundi soir, certains soupçonnés d’être impliqués dans des scènes de pillages, d’après une source proche de l’enquête.
Onze majeurs vont par ailleurs être présentés à la justice en vue d’une éventuelle comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Un autre a par ailleurs été convoqué devant le délégué du procureur qui pourrait lui notifier un stage de citoyenneté.
Du côté des mineurs, huit d’entre eux étaient toujours entendus en garde à vue lundi soir. Deux autres vont être présentés au parquet pour d’éventuelles suites judiciaires et un mineur est par ailleurs convoqué devant le juge pour enfants. Deux mineurs ont été relâchés pour infractions insuffisamment caractérisées.
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Pillages de l’avenue des Champs-Elysées à Paris, affrontements à Marseille, Lyon, Rouen, Nantes, Grenoble… Qui dit Bleus dit flicaille !
Le Parisien avec AFP / Lundi 16 juillet 2018
Un total de 292 personnes ont été placées en garde à vue dans toute la France, selon le bilan établi lundi par le ministère de l’Intérieur. Quarante-cinq policiers et gendarmes ont été blessés au cours d’incidents mais aucun ne l’a été gravement, a précisé le porte-parole du ministère. […]
Des blessés et 102 interpellations à Paris. 102 personnes ont été interpellées dimanche soir à Paris, et 90 d’entre elles placées en garde à vue, a annoncé lundi le préfet de police de Paris. De nombreux blessés sont à déplorer. « Compte tenu de la foule présente et malgré des débordements inacceptables, on doit enregistrer un bilan mesuré », a souligné le préfet Michel Delpuech, lors d’une conférence de presse.
Trente interpellations après les violences à Lyon. Les forces de l’ordre ont interpellé 30 personnes dimanche soir à Lyon après les violences, vols et échauffourées. Parmi elles, 18 ont été placées en garde à vue pour des « vols » par effraction après le saccage, notamment, d’une boutique de vêtements Lacoste et d’une vitrine du grand magasin Le Printemps au centre-ville. Les 12 autres sont mises en cause pour des « violences » et « jets de projectiles » sur les forces de l’ordre, ces affrontements sur la presqu’île et dans le quartier de la Guillotière ayant fait 11 blessés légers parmi les 360 gendarmes et policiers mobilisés pour encadrer la soirée.
Le Drugstore des Champs-Elysées pillé par des casseurs. Dans la capitale, une trentaine de casseurs [100 à 150 d’après d’autres sources, NdA] ont pénétré avant 22 heures dans le Drugstore Publicis des Champs-Elysées, pillant notamment bouteilles de vin ou de champagne, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre qui se sont ensuite employées à protéger l’entrée du magasin. Au moins deux autres supérettes ont également fait l’objet de pillages.
À Marseille, plusieurs incidents ont éclaté, notamment autour du Vieux-Port et de la fan zone. « ll y a eu de nombreux jets de projectiles, deux membres des forces de l’ordre ont été blessés, et 10 personnes ont été interpellées« , a rapporté un porte-parole de la police. Peu avant 23 heures, la situation était redevenue calme.
À Strasbourg ou à Rouen, des heurts sporadiques ont opposé jeunes et forces de l’ordre qui ont échangé projectiles et gaz lacrymogènes. Sept personnes ont été interpellées dans la capitale de la Seine Maritime, a rapporté la préfecture. Au total, quarante-cinq policiers et gendarmes ont été blessés au cours d’incidents mais aucun ne l’a été gravement, a précisé le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Frédéric de Lanouvelle. […] Au total, quarante-cinq policiers et gendarmes ont été blessés au cours d’incidents mais aucun ne l’a été gravement, a précisé le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Frédéric de Lanouvelle.
Images des Champs-Elysées après la fête aux bleus :
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Seine-Saint-Denis : incendies et attaque des bleus
Le Parisien / Lundi 16 juillet 2018
Vingt-quatre véhicules incendiés et dix-huit détruits par propagation des flammes ont été recensés la nuit dernière en Seine-Saint-Denis. Il a aussi été comptabilisé vingt-huit jets de projectiles dont huit tirs de mortiers ainsi que douze feux de poubelles repérés notamment à Sevran. Vingt-huit personnes ont été interpellées à la suite de ces violences diverses. On ne déplore aucun blessé. Ce bilan « relativement satisfaisant » s’explique par la forte mobilisation policière et peut être aussi par un « effet Mbappé », l’attaquant vedette des Bleus, natif de Bondy. Lors de la nuit du 14 juillet, toujours attendue avec appréhension par les forces de l’ordre, « il y a eu moins de véhicules brûlés que l’an dernier », indique la préfecture qui ne divulgue plus officiellement ces chiffres pour éviter un effet de surenchère. En 2016, elle avait recensé une trentaine de voitures détruites par incendie dans le département.
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Val-de-Marne : des véhicules cramés, un comico sous les projectiles (dont des Molotovs)
Le Parisien / Lundi 16 juillet 2018
Il y a eu des dégâts. Mais bien moins que ce que craignaient les autorités. Selon nos informations, une dizaine de véhicules ont été incendiés dimanche après la victoire de l’équipe de France en Coupe du monde. Quelques personnes, principalement des mineurs, ont été interpellées. C’est dans le quartier de La Haie-Griselle à Boissy-Saint-Léger qu’il y a eu, semble-t-il, le plus d’incidents recensés. Dans la nuit de samedi à dimanche, deux jeunes ont ainsi été interpellés pour des menaces de mort sur un policier en faction. Une insulte qui survenait alors que le commissariat avait été la cible de projectiles, notamment des cocktails-molotov, tout au long de la soirée. Toujours la même nuit à Vitry, un jeune de la commune avait été arrêté alors qu’il préparait une rampe de lancement pour mortiers en direction du commissariat. Au même moment, rue du Docteur-Calmette, à Limeil, la vitre d’un camion de pompiers avait été brisée après un caillassage.
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Grenoble : des affrontements, de la casse et des pillages
France Bleu Isère / Dimanche 15 juillet 2018
Peu après la victoire des Bleus en finale du mondial dimanche soir, les premiers incidents ont éclaté à Grenoble, cours Jean-Jaures et cours de la Libération et du Général de Gaulle. Des casseurs – visage recouverts de foulards pour certains – ont renversé une trentaine de voitures, brisé des dizaines de vitres d’abri-bus et de tramway, avant de mettre le feu à de nombreuses poubelles sur les trottoirs.
Une confrontation avec les forces de l’ordre s’est alors engagée. Policiers et gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogène pour faire reculer les fauteurs de troubles qui projetaient sur eux toutes sortes de projectiles. Au total, cinq personnes ont été interpellées dans les rues de Grenoble. La pluie qui s’est mise à tomber quelques heures après la fin du match a finalement refroidi les ardeurs des plus belliqueux, la tension retombant petit à petit en soirée.
Le Dauphiné / Mardi 17 juillet 2018
Quatorze véhicules incendiés, plus d’une dizaine d’autres retournées, des arrêts de bus ou de tram démolis, deux commerces fracturés et pillés… C’est une partie du bilan de cette soirée d’après-match dimanche qui a dégénéré en violences urbaines opposant les forces de l’ordre à une foule hostile comptant, au plus fort, quelque 300 individus dont beaucoup avaient dissimulé leurs visages sous des tee-shirts ou des cagoules. Pour les sapeurs-pompiers aussi cette soirée de victoire a été particulièrement agitée. Rien que sur l’agglomération grenobloise, ils sont intervenus à 59 reprises pour des secours à personne liés à ces “festivités” et ont été engagés pour éteindre 78 incendies de diverses natures. Dimanche soir, on était très loin du slogan de la « Métropole apaisée ». Outre ces dégradations, on apprenait aussi par le biais de témoignages qu’un autocar Flixbus qui passait sur le cours Jean-Jaurès à proximité d’un rassemblement hostile a vu ses soutes ouvertes par des personnes qui voulaient y voler les bagages des voyageurs avant d’être pris en chasse et mis en fuite par le chauffeur, des témoins et des policiers. Un peu plus tôt, le chauffeur d’un autre autocar de la même compagnie avait été frappé alors qu’il essayait de circuler sur le boulevard Gambetta. Au total, quatre hommes ont été interpellés. Deux d’entre eux avaient jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Un troisième faisait partie d’un groupe qui retournait des voitures sur le cours de la Libération. Ces trois-là, ont été laissés libres et sont convoqués à une date ultérieure devant la justice. Le quatrième en revanche était toujours hier soir en garde à vue. Il avait été appréhendé sur l’avenue des Jeux-Olympiques en possession d’un cocktail Molotov. Hier matin, vers 10 heures et 12 h 20 de nouveaux véhicules ont été détruits par les flammes Allée Picasso à Saint-Martin-d’Hères et rue du Maquis de l’Oisans à Grenoble.
A Annecy, six véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de dimanche à lundi.
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Mulhouse (Haut-Rhin) : une centaine de jeunes affrontent les bleus
DNA / Mardi 17 juillet 2018
Le dispositif de sécurité mis en place par la Ville de Mulhouse en concertation avec la police a bien fonctionné. Dans l’hypercentre-ville, la circulation des véhicules a été interdite. Des patrouilles fixes de la police municipale ont bloqué la plupart des entrées et des rochers et blocs de béton ont été posés sur certains axes pénétrants. Et hormis quelques fumigènes lancés dans la foule, aucun incident notable n’est à déplorer. C’est finalement loin de ces dispositifs que les premiers incidents ont été enregistrés vers 20h, avec une voiture incendiée avenue Aristide-Briand. La présence d’un groupe hostile, avec des individus au visage masqué, a rendu l’intervention des pompiers compliquée. Les motards de la police municipale, qui sécurisaient précisément une intervention des soldats du feu, ont été la cible de jets de projectiles. Un policier a été atteint au niveau du casque. Ce même groupe a très vite grossi. On parle d’une centaine de personnes vindicatives. Très mobiles, elles ont joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre entre le quartier de la rue Franklin, la place du Marché et l’avenue Aristide-Briand. Les policiers ont essuyé des jets de pierres et même de boulons démontés sur du mobilier urbain.
C’est à l’intersection entre la rue Franklin et le boulevard Roosevelt que les affrontements ont été les plus violents. Les casseurs ont profité de la présence de barrières et de panneaux sur un chantier pour barrer la route et empêcher la progression des forces de l’ordre. Les fonctionnaires de police, épaulés par les CRS, ont fait usage de leurs LBD, des lanceurs de balles de défense, mais aussi de grenades lacrymogènes, lesquelles ont permis de mettre à distance les petits groupes et de les disperser. Les affrontements ont duré jusqu’à 23h30. Une dizaine de personnes ont été interpellées, la plupart sont des mineurs de 16 et 17 ans, les autres de jeunes majeurs, le plus âgé ayant 24 ans. Plusieurs véhicules de police ont été dégradés, notamment ceux de la BAC, brigade anticriminalité, et quatre policiers ont été légèrement blessés.
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Strasbourg (Bas-Rhin) : pas de fête sans un peu de casse
DNA / lundi 16 juillet 2018
Des actes de vandalisme ont gâché la fête dimanche soir dans les environs de la place des Halles, un secteur de la ville habituellement calme. Plusieurs véhicules garés rue des Halles ont été dégradés par des bris de vitres ou de pare-brise. La vitrine du local à vélos d’un immeuble donnant sur la rue a également été brisée. Rue Friese, plusieurs poubelles ont été incendiées.
Les dégâts les plus importants ont été commis rue du Travail, à La Solidarité. La brasserie, qui était fermée dimanche soir, a subi de lourds dommages. Ses quatre larges baies vitrées ont volé en éclats et les deux vitres de la porte d’entrée ont été étoilées. Les casseurs ont utilisé les bancs et les tables qui étaient bâchés sur le trottoir pour saccager les lieux. « Ils étaient là pour casser, indique un employé affairé à enlever les débris de verre ce lundi matin. Ils sont venus avec des cailloux. » Une partie des éléments de la terrasse a été brûlé par les casseurs sur le trottoir. Le patron ne sait pas encore quand il pourra rouvrir. « On espère dans la semaine, peut-être demain ou mercredi », confie-t-il, alors que des fonctionnaires de la police scientifique tentent de glaner des indices à l’intérieur.
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Marseille: Grabuge sur le Vieux-Port
France Bleu Provence / Dimanche 15 juillet 2018
[…] Malgré un arrêté d’interdiction, des fumigènes, des pétards et des projectiles ont été tirés notamment en direction des forces de l’ordre. Elles ont répliqué en utilisant des gaz lacrymogènes. Une voiture de police a été coincée à l’angle de l’Opéra et du Vieux-Port. Et sur le rond-point du Prado, plusieurs personnes sont montées sur un bus et abîmé le pare-brise. Des poubelles ont également été incendiées. 27.000 personnes ont assisté à la finale au parc Chanot à Marseille où une fan zone avait été installée. Pour assurer la sécurité sur la fan zone, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône avait équipé un ballon d’une caméra, volant à 200 mètres de haut. Sur le Vieux-Port ce sont près de 40.000 personnes qui se sont rassemblées, certaines se jetant à l’eau. 2500 policiers et gendarmes ont été mobilisés dont 1300 à Marseille, les 14 et 15 juillet.
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Rouen : les journaleux se mangent des coups
France Bleu Normandie / Dimanche 15 juillet 2018
A Rouen, les premiers incidents ont commencé à 19h45 avec des jets de projectiles contre les forces de l’ordre. Les incidents se sont poursuivis vers 21h avec un groupe plus organisé près de l’Hôtel de Ville. La police évoque « une petite centaine de personnes ». Les forces de l’ordre ont utilisé leur gaz lacrymogène et la place a du être évacué. Au total 10 personnes dont 2 mineurs ont été interpellées. Parmi eux : 6 sont entendus pour des jets de projectiles et 4 pour dégradation rue Jeanne d’Arc, rue du Général Leclerc et rue Saint Sever. Il y avait à 8h30 ce lundi matin 3 vitrines brisées.
Deux journalistes qui travaillent pour le site internet 76 actu ont été blessés. Une jeune femme explique « Un homme s’est fait agressé par une trentaine de personnes, un autre a voulu l’aider et après ils ont été pris en charge par les pompiers puis les policiers sont arrivés ». Ce lundi matin, les deux journalistes ont annoncé qu’ils portaient plainte et ils ont reçu le soutien du SNJ. Dans un communiqué, le Syndicat National des Journaliste, section Normande, réagit et estime que « la liberté de la presse reste menacée même dans la pratique la plus anodine du métier ». Ensuite, la place de l’hôtel de ville a été sécurisée. Ses accès bloqués.A 22h, la préfecture de Seine-Maritime confirmait que deux journalistes ont été blessés, pris en charge par les pompiers et conduits sur l’hôpital. Elle précisait qu’il y avait eu plusieurs feux de poubelles et du matériel de chantier dégradé.
Au Havre aussi, il y a eu quelques incidents : « des jets de projectiles contre les forces de l’ordre » rapportent les autorités mais il n’y a pas eu d’interpellations et aucun blessé.
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Tours : Accueil des bleus en bonne et due forme
France Bleu Touraine / Lundi 16 juillet 2018
Les policiers ont été appelés par des conducteurs qui venaient de passer au rond-point des mariniers, juste au-dessus de la guinguette de Tours-sur-Loire. Des gens affolés d’avoir vu des dizaines de personnes secouer leurs véhicules, taper dessus, voire même tenter de retourner les voitures, selon certains témoignages. Quand les agents arrivent, ils sont presque immédiatement pris pour cible. Une pluie de bouteilles, de verres, et de canettes. Ils utilisent alors des gaz lacrymogènes pour disperser les 2 à 300 personnes présentes. Certaines descendent vers les quais de Loire et la guinguette de Tours sur Loire, mais d’autres reviennent à la charge. Le calme ne revient que deux heures plus tard, vers 3h du matin.
Il n’y a pas eu de blessé. Pas d’interpellation non plus. Au commissariat, on explique qu’arrêter quelqu’un à chaud, dans ce genre de situation, est compliqué. En revanche, les bandes de vidéo-surveillance sont en cours d’examen, pour tenter d’identifier les principaux fauteurs de troubles. Pour l’instant, au commissariat de Tours, on se dit incapable de dire combien de plaintes ont été déposées suite à ces événements. Leur nombre devrait être communiqué mardi 17 juillet.
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Auxerre (Yonne) : quelques feux de joie
L’Yonne Républicaine / Lundi 16 juillet 2018
Il y avait encore, sur place ce lundi 16 juillet au matin, une forte odeur de tôle calcinée. Plusieurs voitures ont été brûlées, dans la nuit de dimanche 15 à lundi 16 juillet, dans le quartier Sainte-Geneviève, à Auxerre. Le premier départ de flammes a été enregistré vers 00h15, rue Cézannes, sur la place juste devant la Mission locale, où deux véhicules ont pris feu. Une petite demi-heure plus tard, c’est au niveau de l’avenue Delacroix, à quelques encâblures du Phare, qu’une paire de voitures on été incendiées, avec une troisième dégradée. Entre les deux, un véhicule de chantier a également été brûlé, sur l’avenue Courbet, à proximité du gymnase, la chaleur générée par les flammes entraînant l’explosion de plusieurs vitres du bâtiment.
De l’autre côté de l’Yonne, dans le quartier Saint-Gervais / Brazza, quelques dégradations sur des véhicules ont également été recensées par les forces de l’ordre, dans le courant de la nuit. Vers 00h20 d’abord, ou une voiture sans permis a été partiellement retournée sur la chaussée, avant d’être dégagée sur le bas-côté. Plus d’une heure après, c’est dans la rue de Brazza qu’un véhicule de ce type est, lui aussi, retrouvé sur le flanc.
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Nantes : Sept interpellations
Ouest France / Dimanche 15 juillet 2018
De nombreuses personnes se sont amassées près du CHU, quai de Turenne. C’est ici que vers 22 h, l’ambiance s’est tendue. Des projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. De peur que la situation se dégrade, les Nantais ont commencé à quitter le quai Turenne. Vers 23 h, les tensions ont repris, toujours près du CHU. Les policiers ont de nouveau fait usage de gaz lacrymogènes sur des jeunes qui leur jetaient des projectiles et des pétards.
Ouest France /Lundi 16 juillet 2018
Sous les coups de 20 h, un motard a percuté un véhicule non homologué de la BAC, cours des 50-Otages. Dès lors, le jeune homme de 19 ans a fui, en courant. Rattrapé par les hommes de la BAC, le mis en cause leur a jeté son casque. En vain, car il a été interpellé dans la foulée. Vers 22 h 10, près du CHU, deux hommes alcoolisés ont été interpellés et placés en garde à vue pour avoir lancé des bouteilles de bières sur des hommes de la Compagnie départementales d’intervention. L’un des deux mis en cause avait le visage masqué au moment des faits. Certains policiers ont été légèrement blessés et l’un de leurs camions a été endommagé. À 22 h 40, un autre homme a été interpellé pour les mêmes faits. Il visait une compagnie de CRS.
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Saint-Denis (La Réunion) : deux bus partent en fumée
Zinfos 974 / Lundi 16 juillet 2018
La nuit a été agitée pour les pompiers de Saint-Denis qui ont dû lutter vers 23 heures, contre un incendie qui a touché deux bus de la compagnie L’Oiseau bleu, chemin Grand canal, à Sainte-Clotilde, près de la Technopole. Les deux bus ont été détruits. On ne sait pour l’heure si cet incendie a un rapport avec les festivités consécutives à la victoire de la France en Coupe du monde de football. Seule l’enquête pourra le dire avec précision.
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229 ans après
Bilan des deux nuits – 13 et 14 juillet 2018
Ouest France / Lundi 16 juillet 2018
Un total de 845 voitures ont été brulées et 508 personnes ont été placées en garde à vue lors des deux soirées du 13 et du 14 juillet en France, a annoncé dimanche soir le ministère de l’Intérieur. Le nombre de voiture brulées est en baisse par rapport à l’an dernier où 897 véhicules étaient partis en fumée. Le nombre de gardés à vue a revanche bondi de 368 en 2017 à 508 cette année, a précisé le porte-parole du ministère qui souligne qu’« aucun incident majeur n’a été à déplorer ».
Selon le bilan de la place Beauvau, 29 membres des forces de l’ordre ont été blessés durant ces deux nuits de festivités vendredi et samedi, contre 21 l’an dernier. Quelque 110 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés à l’occasion des festivités du 14-Juillet et de la finale du Mondial qui s’est déroulée ce dimanche.
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Saint-Brieuc (Côte d’Armor) : La patrouille de police reçoit des pavés
Ouest France / Lundi 16 juillet 2018
La soirée a été plutôt tendue dans le quartier de la Ville-Oger à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), samedi soir vers 19 h. La police a subi des jets de pierre. Des faits plutôt inhabituels à Saint-Brieuc et notamment dans ce quartier. Les fonctionnaires intervenaient rue Louis-Aragon à la suite d’un appel au 17 : un conducteur roulait vite et faisait crisser ses pneus. Il a perdu le contrôle de sa voiture et a percuté un véhicule à l’arrêt. C’est le propriétaire de la voiture bien amochée qui a fait appel à la police. Une patrouille s’est rendue sur place pour constater les dégâts. Des cailloux ont commencé à voler sur la voiture de police. Les fonctionnaires se sont retrouvés face à « un groupe de quinze à vingt jeunes », raconte l’un d’entre eux. Mais il y avait aussi des enfants. La police a donc choisi de ne pas faire usage de la force pour les disperser. Aucune interpellation n’a eu lieu mais la police poursuit son enquête.
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Essonne : attaques contre les yeux de l’Etat et quelques bagnoles incendiées
Le Parisien / Dimanche 15 juillet 2018
Après une soirée du 13 juillet marquée par plusieurs incidents dans le département, les policiers de l’Essonne ont à nouveau été pris pour cible cette nuit de samedi à dimanche. Très souvent le même scénario : de petits groupes isolés déclenchent un feu de poubelle ou de voiture pour attirer les forces de l’ordre. Une fois les fonctionnaires sur place, ils sont caillassés avec des pierres ou des mortiers d’artifice. Un policier a d’ailleurs été légèrement blessé à la jambe par un projectile, à Boussy-Saint-Antoine.
La soirée avait pourtant été calme en marge des festivités du 14 juillet. C’est vers 1 heure du matin que la situation a dégénéré. A Etampes, trois voitures ont été incendiées dans le quartier Guinette et une caméra de vidéosurveillance a été prise pour cible, allée des Alizés. « Ils ont utilisé une poubelle pour mettre le feu au pied du mât, précise le maire, Bernard Laplace (SE). La caméra a disjoncté mais le service a été remis en place. Cinq personnes ont également été interpellées. » Pour protéger ses équipements publics, la commune a déployé du personnel et a fait appel à une société de gardiennage pourvue de maîtres-chiens.
Des véhicules ont également été brûlés dans le quartier de Grigny 2 ou aux Tarterêts à Corbeil-Essonnes. Par ailleurs, des incidents ont éclaté dans le quartier de la gare à Boussy, aux Cinéastes à Epinay-sous-Sénart, ou au Vieillet à Quincy-sous-Sénart.
« C’est désolant, en premier lieu pour la population et les lieux de vie », commente ce dimanche matin Jean-François Papineau, directeur départemental de la sécurité publique de l’Essonne. Il salue le travail des policiers « présents un peu partout, qui ont très bien réagi et ont réussi à rétablir le calme rapidement ». Et de souligner la réaction des polices municipales venues en renfort sur les événements. […]
Pendant cette nuit du 14 juillet, une vingtaine de personnes ont été interpellées en Essonne.
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Bar-le-Duc (Meuse) : Incendie de véhicules
Est Républicain / Dimanche 15 juillet 2018
Par deux fois dans la nuit de samedi à dimanche, les pompiers de Bar-le-Duc sont intervenus pour circonscrire des incendies, non pas d’habitations mais de véhicules. Le premier appel a eu lieu un peu après 4 h du matin. Les pompiers sont intervenus rue Montant à Bar-le-Duc pour un début de feu sur deux véhicules en stationnement. Deux feux dont l’origine accidentelle semble peu probable. D’après les premières constatations un engin incendiaire aurait été glissé entre le garde-boue et une roue arrière. Deux heures plus tard, un peu après 6 h, c’est un matinal joggeur qui a prévenu les secours. Un camion benne stationné devant l’entrée d’une maison en construction rue de Corotte, toujours à bar-le-Duc et dans le même secteur, était en feu. A l’aide d’une lance, ils ont circonscrit l’incendie, évitant que celui-ci ne se propage à la benne, pire à la maison en ossature bois en cours de construction. Là encore, la piste accidentelle semble peu probable.
Une enquête de police est en cours, il n’est pas impossible qu’un lien soit fait avec un autre récent feu de voiture. Dans la nuit de vendredi à samedi, c’est un 4×4 stationné impasse du Pont Génin, encore à Bar-le-Duc, qui avait pris feu.
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Besançon (Doubs) : Casse d’abribus et affrontements avec la bleusaille aux cocktails Molotov
Est Républicain / Dimanche 15 juillet 2018
Trois jeunes, dont au moins un mineur, ont été interpellés et placés en grade à vue, après les affrontements qui ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche, en marge des festivités du 14-Juillet, dans le quartier de Planoise à Besançon. Plusieurs dizaines de jeunes se sont opposées à d’importants effectifs de policiers, dont une demi-compagnie de CRS, qui se sont déployés en nombre pour tenter de faire revenir le calme.
Les heurts se sont concentrés dans le secteur du centre commercial d’Ile-de-France. Les vitres de trois abris de bus ont été cassées, et quatre bacs à ordures ont été incendiés. Des cocktails Molotov ont été lancés. Les riverains rentrant du feu d’artifice, tiré dans le centre de Besançon, étaient obligés de zigzaguer entre l’essence embrasée répandue sur la chaussée.
Une habitante du quartier indique également que sa voiture a été la cible d’un jet de barre en ferraille. Les heurts ont duré jusqu’à 2 h dimanche matin, après quoi la situation s’est un peu apaisée. Mais plusieurs groupes de policiers demeuraient encore sur place, faisant face à d’importants rassemblements de jeunes, regroupés au pied des immeubles de ce quartier populaire de Besançon, qui abrite 20 000 habitants.
Les jeunes placés en garde à vue ont été interpellés en flagrant-délit de casse d’abri de bus. Des faits délictueux, de moindre intensité, ont également été constatés du côté des Orchamps, quelques poubelles ayant aussi été incendiées selon des habitants du quartier.
La préfecture indique que d’importantes mesures de sécurité ont été mises en place en prévision de la retransmission de la finale ce dimanche soir, et de l’éventuel déferlement populaire, tant à la fans-zone du stade Léo-Lagrange que dans les quartiers. Ainsi qu’au centre-ville, où des milliers de personnes sont attendues en cas de victoire de l’équipe de France.
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1ere nuit (du 13 au 14 juillet 2018): Bilan des dégâts en Ile-de-France
LCI / Samedi 14 juillet 2018
Les festivités de la nuit du 13 au 14 Juillet 2018 ont donné lieu à plusieurs débordements. Selon nos informations, sur l’ensemble de l’agglomération parisienne, 237 individus (dont 92 mineurs) ont été interpellés et 183 d’entre eux ont été placés en garde à vue. Au total, 134 véhicules ont été incendiés (dont 16 deux-roues) et 4 policiers, 4 pompiers ainsi qu’un gendarme ont été légèrement blessés.
Aucun événement majeur n’a été signalé dans Paris. La nuit a été un peu plus agitée dans les départements de petite couronne. A Montreuil en Seine-Saint-Denis, vers 21h, rue Delpech, un mineur a été interpellé pour port de substances explosives. Dans son sac à dos : plusieurs pétards d’artifice, du matériel et des substances pour confectionner un engin explosif et incendiaire, une bouteille d’acide et une bouteille en plastique vide ainsi que des morceaux d’aluminium. Le mineur âgé de 15 ans a été placé en garde à vue.
A Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, un peu avant 2h du matin, rue Henri de Lamonta, deux policiers ont vu des individus en train de confectionner des engins incendiaires. A la vue des policiers, ils en jettent un allumé vers les policiers. Deux d’entre eux ont été légèrement brûlées par du liquide enflammé qu’ils ont reçu sur les bras et les mains. Les trois individus sont interpellés.
A Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, vers 1h, avenue de l’Europe, une trentaine d’individus a voulu entrer au bal des pompiers sans se soumettre aux règles de palpation ni au filtrage. Ils ont pris à partie les pompiers et les policiers municipaux présents. Quatre pompiers ont été blessés par des jets de barrière et d’autres projectiles. Un véhicule des pompiers et un autre de la police municipale ont été dégradés. Quatre individus ont été interpellés et placés en garde à vue.
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Breuil-le-Sec (Oise) : Trois entreprises incendiées d’un coup ! 34 personnes au chômage technique
Le Parisien / Samedi 14 juillet 2018
Un incendie s’est déclaré vers 5 heures du matin ce samedi, à Breuil-le-Sec, et a détruit un bâtiment de 800 m². Trois entreprises ont tout perdu.
Pour eux, ce 14 juillet n’est pas un jour de fête. Les locaux de trois entreprises, installées dans la zone d’activités de Breuil-le-Sec, ont été entièrement détruits par les flammes ce samedi matin. Il est tout juste avant 5 heures lorsque les 800 m² s’embrasent. « C’est l’agent de sécurité de l’hôpital psy qui m’a réveillé, il avait appelé les pompiers. Le bâtiment était déjà détruit à deux tiers », regrette le propriétaire, Philippe Dassonville qui vit en face. Malgré l’intervention d’environ 30 pompiers de tout le département, les trois entreprises qui étaient installées là ont tout perdu. Au total, 34 salariés se retrouvent au chômage technique.
Après 9 heures d’intervention des soldats du feu, le constat est terrible pour Delphine Maisonnette, responsable de Proximed. Son entreprise d’installation de matériel sanitaire à domicile emploi dix personnes […]
Pour Jérémie et Julien, qui ont installé leur salle de cross training dans ce bâtiment il y a deux ans et demi, c’est le même sentiment. « Nous sommes tristes et dégoûtés. On espère que les enquêteurs trouveront l’origine de ce feu », ont-ils seulement lâché. « Cette salle de sport marchait vraiment bien », s’attriste Denis Dupuis, le maire (SE) de Breuil-le-Sec, qui est allé soutenir les différents chefs d’entreprise sur place. […]
Une troisième entreprise, C2F, qui sécurise les chantiers nocturnes de la SNCF et emploie une vingtaine de personnes, se retrouve aussi sans local. Le propriétaire, Philippe Dassonville, est abattu. « En quatre ans, c’est le 4e incendie de l’un de mes bâtiments », se désole celui qui a déposé plainte.
La piste criminelle est envisagée [des individus auraient été aperçus en train de prendre la fuite, selon une source proche de l’enquête, AFP 14.07.2018]. La brigade de gendarmerie de Clermont et la brigade de recherches sont chargées de l’enquête.
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Groslay (Val d’Oise) : il aura suffi d’un feu de poubelle pour réduire la salle communale en un tas de cendres
La Gazette du Val d’Oise / Samedi 14 juillet 2018
« Je suis bouleversé. C’est 50 ans d’histoire de la ville qui sont partis en fumée », expliquait, samedi, Joël Boutier, maire (Lr) de Groslay. « C’est le plus grave évènement que j’ai connu sur la commune », ajoute l’élu à la tête de la commune depuis 1983. C’est un préjudice financier important pour la commune. Une salle comme celle-ci c’est 1 à 2 millions d’euros, déplore l’élu local. L’incendie, probablement criminel a été déclenché par un feu de poubelle, qui s’est propagé sur l’équipement communal. Le sinistre n’a fait aucun blessé, mais a nécessité un important déploiement de sapeurs-pompiers. La police criminelle s’est rendue sur les lieux.
« J’ai pris toutes les dispositions pour sécuriser le lieu. J’ai fait placer un maître-chien pour surveiller le site samedi et dimanche », explique le maire. Lundi 16 juillet, le maire réunira une commission pour organiser la rentrée de septembre.
Il va falloir trouver une autre organisation pour les écoles et les associations. Cette salle était réservée un trimestre à l’avance.Je vais solliciter les maires des communes voisines.
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Essonne : vive le pillage et le combat de rue !
Le Parisien / Samedi 14 juillet 2018
Un magasin Franprix dévasté à Vigneux-sur-Seine et des affrontements nombreux avec les forces de l’ordre. La nuit de vendredi à samedi a été agitée pour les policiers du département. A Vigneux-sur-Seine, un supermarché a été attaqué par une cinquantaine de personnes. « Les dégradations sont nombreuses, confirme la procureure de la République, Caroline Nisand. Il y a eu des pillages et de la casse. » Deux personnes ont été interpellées en flagrant délit. Ce samedi matin, l’enseigne accueillait tout de même ses clients habituels. « Ce n’est pas la première fois, regrette une habitante en sortant de la supérette. Ce sont nos seuls commerces de proximité et voilà ce qui se passe… C’est lamentable. »
L’entrée, condamnée par des planches en bois et d’imposantes palettes à l’intérieur, témoigne encore de la violence des faits. « Ils ont cassé l’entrée, ont pénétré dans le magasin et ont fait exploser des pétards, témoigne une employée. Pour l’heure, le préjudice n’est pas encore connu, mais ils ont volé une dizaine de bouteilles d’alcool, des bonbons et des glaces. »
A quelques kilomètres, le centre-ville de Crosne a lui aussi connu une nuit mouvementée. « Nous avons retrouvé cette situation dans plusieurs communes du département, souligne Jean-François Papineau, directeur départemental de la sécurité publique de l’Essonne. Des petits groupes s’en sont pris aux policiers avec des cailloux, des mortiers d’artifice et parfois même des pavés. Aucun policier n’a été blessé. »
Pour faire face à la situation, les effectifs des forces de l’ordre avaient été renforcés. « Ce déploiement supplémentaire nous a permis d’avoir une réactivité optimale, conclut le numéro 1 de la police en Essonne. La situation a été très bien tenue. » Selon nos informations, au moins neuf interpellations auraient eu lieu à la suite d’incidents dans les communes de Vigneux-sur-Seine, Crosne, Sainte-Geneviève-des-Bois ou encore Saint-Michel-sur-Orge.
« Les situations les plus agressives se sont déroulées sur le Val d’Yerres, note le syndicat de police Alliance 91. Quand les collègues avaient rétabli le calme sur un point, ils étaient immédiatement mobilisés autre part. Malgré le manque d’effectifs, la situation a pu être maintenue grâce au professionnalisme des forces de l’ordre. » Pour Unité SGP Police, ces violences qui visent les policiers « se sont tristement banalisées » : « Il y a un réel sentiment d’impunité, la réponse pénale n’est pas à la hauteur, tranche le syndicat. Les événements tels que le 14 juillet, la Coupe du monde ou le Nouvel an ne sont que des prétextes pour en découdre. »
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Vernon (Eure) : ça fait la fête aux journaflics !
Le Démocrate / Samedi 14 juillet 2018
La devanture de notre rédaction est totalement détruite. Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 juillet 2018, la vitrine du journal Le Démocrate, située place de la Halle à Vernon, dans l’Eure, a été vandalisée. Vers 1 heure du matin, plusieurs jeunes, qui rentraient des festivités de la Fête nationale, s’en sont pris aux locaux du journal.
Ils ont fait voler en éclats la vitrine principale avec des cailloux et en ont endommagé une seconde. Du vandalisme purement gratuit, semble-t-il. La Police Nationale et la Police municipale se sont rendues sur les lieux. Les forces de l’ordre ont notamment procédé aux premières constatations. Une plainte va être déposée dans les tous prochains jours et une enquête sera bien sûr menée pour identifier les auteurs de ces actes. Qu’il nous soit permis de remercier ici les policiers pour leur intervention rapide et leur écoute, en particulier, sur ce dernier point, le Commandant Perrain en charge de la Police Nationale de Vernon. [et blablabla, les journaleux remercient leurs maîtres, secrétaire d’Etat, maire et élus locaux pour leur soutien; NdAtt]
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Val-de-Marne : Moins de bagnoles cramées que les années précédentes…
La nuit du 13 juillet a été plutôt calme dans le département. Du moins en comparaison aux années précédentes. Au total : 18 voitures ont été incendiées dans le Val-de-Marne selon la police. Des feux de poubelles et de conteneurs ont été également signalés. Ces incidents se sont concentrés sur les communes de Villiers-sur-Marne, Boissy-Saint-Léger et la ville voisine de Limeil-Brévannes. L’an dernier, ce sont 25 véhicules qui avaient été incendiés contre 34 en 2016 dans le 94.
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Lyon et son agglo : bilan des désordres incendiaires
Lyon Capitale / Dimanche 15 juillet 2018
Voitures brûlées, jets de pétards, de fusées… 17 individus, pour la plupart mineurs, ont été interpellés dans la nuit du 13 au 14 juillet suite aux violences commises dans l’agglomération lyonnaise.
La situation a finalement été maîtrisée par les autorités. Mais la nuit du 13 au 14 juillet n’a pas été de tout repos dans l’est de la métropole, notamment à Vénissieux, Saint-Priest, Villeurbanne, Saint-Fons et dans le 7e arrondissement de Lyon. Au total, selon Le Progrès, 22 véhicules ont été incendiés et 3 autres détruits par propagation, suite aux festivités de la Fête nationale. Un chiffre cependant en baisse de moitié par rapport à la même nuit l’année dernière. 17 individus, pour la plupart mineurs, ont été interpellés, principalement pour des jets de projectiles et des transports d’engins incendiaires, toujours selon le quotidien. Hier encore, après le feu d’artifice du 14 juillet à Lyon, les déflagrations de pétards et autres engins pyrotechniques se sont fait entendre jusque tard dans la nuit, notamment en Presqu’île, mais aucun chiffre n’a pour l’instant été communiqué à ce sujet.
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Saint-Denis-de-Pile (Gironde) : incendie de l’école
France Bleu Gironde / Samedi 14 juillet 2018
Un incendie s’est déclaré ce samedi matin à l’école maternelle et primaire de Saint-Denis-de-Pile entre Libourne et Coutras, fermée pendant ces vacances scolaires. Les pompiers ont été appelés vers 6h30. Vingt sapeurs-pompiers sont intervenus au moyen de deux lances. 300 m2 de bâtiment sur la partie école primaire ont été brûlés soit 8 classes dans cette école accueillant 185 élèves. Reste à déterminer si l’origine du feu est volontaire, la piste criminelle est envisagée.