Le Progrès / samedi 16 juin 2018
A peine restaurée, déjà souillée. D’après nos calculs, la blanche façade du Grand-Hôtel Dieu est désormais criblée d’au moins une trentaine de grosses taches roses et noires sur 50 mètres.
Il était 17 heures, ce samedi, lorsque, sous nos yeux, une pluie de sachets remplis de peinture s’est abattue sur des CRS postés devant le bâtiment, près de l’angle avec la rue de la Barre.
Ces projectiles ont été envoyés par des individus présents dans un cortège homosexuel et anticapitaliste, sans lien avec la Marche des Fiertés organisée par la LGBTI de Lyon qui « suivait » à 500 mètres derrière (20000 manifestants et aucun incident).
Selon nos constats, les projectiles visaient parfois directement les CRS, et parfois, les murs du Grand Hôtel-Dieu, l’un des sites phares de l’histoire de la ville de Lyon.