Le Télégramme / mercredi 30 mai 2018
La permanence brestoise du groupe Brest métropole En Marche, située rue Navarin dans le quartier Saint-Martin, a une nouvelle fois été vandalisée dans la nuit de mardi à mercredi. Cette fois, c’est un pavé qui a été jeté dans la vitrine, brisant la vitre. Les riverains ont entendu un fracas vers 1 h du matin, mais, le temps d’ouvrir les fenêtres, il n’y avait plus personne. Un pavé a été retrouvé dans le local, derrière la vitrine brisée. Un autre, encore plus gros, a été abandonné sur le trottoir.
C’est déjà la huitième dégradation [voir par exemple ici ou ici; NdAtt.] depuis l’ouverture de la permanence, à la mi-avril. Après les tags, puis un mur monté contre la devanture du local le 1e e mai, ce nouvel épisode révèle une montée en puissance dans la violence des faits. « C’est un acte scandaleux, inacceptable en démocratie. Nous portons des idées, des valeurs, que l’on a le droit de ne pas partager, mais pas en l’exprimant par la violence », a réagi Marc Coatanéa [sa gueule ci-dessous – ça valait la peine de taper la vitrine rien que pour voir son expresio ! NdAtt.], élu LREM à Brest, en constatant les dégâts ce mercredi matin avant de déposer plainte.Malgré ce nouvel acte de vandalisme, les militants du parti macroniste répètent qu’ils n’ont pas l’intention de déménager. « À Brest, il n’y a pas de zone de non-droit », rappelle Marc Coatanéa à l’adresse de ceux qu’il qualifie de « lâches voyous à la stupidité crasse. On est partout en capacité d’exprimer librement ses pensées, ses opinions, à Saint-Martin ou dans tout autre quartier de la ville. Personne ne nous fera changer de lieu par la violence », maintient-il. Mercredi, les vitriers étaient déjà à pied d’oeuvre pour poser un contreplaqué sur la façade du local, en attendant de changer la vitre.