Diomedea / lundi 30 mai 2016
NdAtt. : la juste urgence d’agir, de ces jours-ci, ne doit pas faire oublier la nécessité tout aussi grande de réflechir à ses propres actions et à leurs buts. Nous publions ce vieux texte venant d’outre-pyrénées comme contribution au débat.
» Nous nous répandons dans notre environnement telle la lave du volcan. Nous voulons faire irruption, et non pas attendre que les fleurs éclosent. Nous voulons briller deux fois plus sans devoir nous résigner à ne durer que la moitié du temps. Nous sommes des utopistes, des rêveurs. Des rêveurs ! Vous avez arrêté de rêver ! Vous êtes devenus grands, vous êtes autant adultes que ces universitaires envahis par l’ennui à vingt ans et quelques. Nous autres nous n’avons jamais arrêté d’être des enfants. Nous sommes toujours sauvages et nous résistons pour ne pas être domestiqués. «