NdAtt. 2 : selon les médias, il y aurait eu 69 interdictions de séjours distribuées ces jours-ci. Des personnes en ont reçu plusieurs, aussi pour la journée du 8 mai (cf. ici) ; pour ceux qui ne se sont pas fait trouver, ces interdictions ne sont pas valables.
NdAtt. : on a eu vent d’au moins une autre interdiction de séjour, pour un compagnon anarchiste habitant en banlieue nord, « le dimanche 7 mai, entre 18h00 et 24h00 (minuit), dans le 1er arrondissement et au bois de Vincennes et, entre 18h00 et 02h00 le lendemain, dans les 10ème, 11ème, 19ème et 20ème arrondissement, à l’exception du parc de la Villette et des voies qui l’entourent », etc. etc. (les flics sont passés chez le compagnon samedi et, ne l’ayant pas trouvé, sont retournés dimanche – toujours à 7). Par contre cette mesure, toujours « justifiée » par l’état d’urgence, a été signée par tel Michel Delpuech, Préfecture de Police de Paris.
Bon, on foutra du bordel quand-même, peut-être ailleurs (peut-être pas ;-) !
Une interdiction de manif qui semble annoncer le résultat des élections…
extrait de Paris-Luttes / samedi 6 mai 2017
Ce matin à 11 heures pétantes, deux voitures de police se présentent à la porte d’un squat du Val de Marne. L’officier en tête demande à voir l’un des habitantEs pour lui remettre une interdiction de séjour.
Mêlant comme toujours informations des services de renseignement et élucubrations notoires, les services de police ont émis dès hier de nouvelles interdictions de séjour pour la soirée du second tour des présidentielles.
On y apprend que « la mouvance contestataire radicale parisienne annonce son intention de s’engager, en vue d’en contester le résultat, dans diverses actions violentes contre les symboles du capitalisme et du pouvoir (forces de l’ordre, établissements bancaires, commissariats, permanences politiques…), notamment dans les quartiers du Nord Est parisien (Belleville, Ménilmontant, Couronnes, place des Fêtes, Stalingrad, Pyrénées ou Télégraphe) ».
Par conséquent, la personne visée par l’interdiction est bannie de … la commune de Saint Mandé !
Il semblerait qu’on voudrait lui interdire de se rendre au Chalet des Iles dans le bois de Vincennes où doivent se réunir les sympathisantEs … du Front National.
On pourrait comprendre que partout ailleurs, c’est possible de foutre le boxon… […]