Le Dauphiné / Mardi 11 avril 2017
L’ensemble du réseau du Tramway de l’agglomération grenobloise (Tag) a fait l’objet d’une opération de vandalisme coordonnée et à grande échelle dans la nuit de lundi à mardi. Sur les lignes A,C et D, des inscriptions anarchistes demandant la gratuité des transports et des tags anti-contrôleurs ont été retrouvés. Par ailleurs, de nombreux valideurs ont été endommagés par un liquide inconnu.
France3 Auvergne-Rhône-Alpes / Mardi 11 avril 2017
[…] Environ la moitié des machines du réseau ont été mises hors service par un liquide corrosif injecté dans la bouche d’entrée (là où passe le titre de transport). Ce liquide injecté probablement à l’aide de seringues a attaqué les circuits imprimés des valideurs et en a mis un certain nombre hors-service. L’opération commando a probablement été composée de plusieurs équipes à en juger par le nombre de valideurs dégradés, soit 185. L’expédition nocturne a en outre soigneusement évité les arrêts équipés de caméras de surveillance.
Des dégradations coûteuses pour la collectivité
Pas de bip de validation, donc un manque à gagner important pour la SEMITAG, l’exploitant du réseau, et pour la collectivité. Une journée d’exploitation rapporte environ 100 000 euros à l’exploitant. Pour le directeur de la SEMITAG, Philippe Chervy, il s’agit d’actes de « vandalisme organisé« . Ces actes de délinquance ont nécessité l’intervention d’une trentaine d’hommes sur le terrain pour établir les opérations de maintenance et vérifier l’état des valideurs. Le remplacement et la remise en état d’une seule machine peut prendre jusqu’à 6 heures de travail d’après un technicien de l’exploitant.