L’Est républicain / Mercredi 26 octobre 2016
Dans la nuit de mardi à mercredi, un incendie a rendu inutilisable une Renault Mégane break qui était garée sur le petit parking de la rue Paul Éluard, derrière la supérette. Il a été allumé dans l’habitable de la voiture du service d’autopartage d’Optymo. Les pompiers de Belfort-Sud sont venus sur place mais ne sont pas intervenus. L’incendie était quasiment éteint à leur arrivée. Il a tout de même fait suffisamment de dégâts pour rendre le véhicule inutilisable. Mise en service en 2013, cette Mégane était souvent utilisée et affichait 31.000 km au compteur, selon le syndicat mixte des transports en commun (SMTC). Sa destruction prive, à nouveau, le quartier de la Pépinière, d’une voiture Optymo.
Dans l’immédiat, le SMTC n’envisage en effet pas de remplacer le véhicule. Il a a dopté la même attitude pour l’arrêt situé à quelques dizaines de mètres de là, à l’arrêt de la rue Danton. Depuis juillet, il n’y a plus de Renault Mégane à l’arrêt situé en face du centre culturel et social Michel Legrand. Celle qui s’y trouvait, avait brûlé deux fois en deux nuits. Auparavant, une autre Mégane garée au même endroit, avait déjà été détruite en octobre 2015. Dans ces conditions, on peut se demander s’il n’y aurait pas, quelque part dans l’agglomération belfortaine « un maniaque des Mégane » ? Et si oui pourquoi ?
Car le parc de ce type de véhicule s’est considérablement réduit ces derniers mois, après une succession d’incendies volontaires au Mont, aux Résidences, à la Pépinière, à Essert en passant par les quartiers périphériques du sud de Belfort. Dans la nuit du 19 au 20 septembre, un autre de ses breaks a brûlé en contrebas du 2 rue Dorey. Le Renault Bipper, qui se trouvait juste à côté, n’a pas été incendié. Voyant que les flammes léchaient sa carrosserie, des policiers avaient brisé une vitre pour le pousser.
Étrange coïncidence, mais s’il n’y avait que celle-là, le Bipper se trouvait à côté sur le parking de la rue Paul Éluard. Lui aussi a été épargné. Ce phénomène a atteint de telles proportions que le SMTC ne dispose aujourd’hui plus de véhicules pour remplacer ceux qui sont incendiés. Il s’interroge aujourd’hui sur la meilleure manière de prévenir le vandalisme gratuit dont est victime son parc de véhicules. Celui-ci n’est pas non plus à l’abri de dégradations, comme en témoignent les treize véhicules dont les pneus ont été crevés dans la nuit du 27 au 28 février.