extrait de France3 / vendredi 9 septembre 2016
3 engins de chantier ont brûlé dans une carrière de Condat-Sur-Vienne Mercredi vers 00h30. La police a constaté que les foyers d’incendie étaient éloignés les uns des autres, ce qui laisse penser à un feu d’origine volontaire. […]
En janvier à Limoges, la société Eurovia avait déjà été victime d’un incendie criminel. Sept camions avaient brûlé. L’acte avait été revendiqué par des militants Zadistes à travers plusieurs inscriptions.
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Le Populaire / jeudi 8 septembre 2016
Les engins de chantiers, et certains murs portent encore les stigmates du sinistre. Dans la nuit de mardi à mercredi, peu après minuit, la carrière de Chambon, à Condat-sur-Vienne, a été victime d’un incendie.
Selon les pompiers, plusieurs départs de feu se seraient déclarés sur des engins de chantiers. Au moins trois véhicules auraient été endommagés, deux chargeurs et un camion benne. Les soldats du feu ont également dû maîtriser d’autres départs de feu aux conséquences moins importantes. Particularité constatée sur place, les foyers sont éloignés les uns des autres, pouvant laisser penser à une origine volontaire.
Mais du côté du Parquet, on ne souhaite pour le moment avancer aucune piste. « Il est encore trop tôt pour qualifier cet incendie de volontaire. Un technicien, venu spécialement de Toulouse doit livrer son expertise. Lui seul pourra nous dire l’origine précise de l’incendie », explique Xavier Pasturel, substitut du Procureur à Limoges.
En attendant ses conclusions, une enquête a d’ores et déjà été confiée à la police judiciaire de Limoges. Le montant du dommage n’a pas à cette heure été communiqué, mais on parle déjà « de sommes très importantes » pour Eurovia Vinci, exploitant de la carrière, notamment spécialisée dans la fabrication de gravillons. [Vinci construit, entre autres merdes, des prisons; NdAtt.]
Cet incident n’est pas sans rappeler celui survenu en janvier dernier à Limoges, au cours duquel sept camions Eurovia avaient été incendiés [ou celui de juin 2015, toujours à Limoges, quand 10 camions avaient brûlé, ou encore les attaques réguliers que Vinci subit un peu partout; NdAtt.]. L’acte avait alors été revendiqué par des militants zadistes. L’inscription « ZAD PARTOUT » avait notamment été retrouvée sur les lieux.