L’Express / jeudi 1er septembre 2016
Plusieurs dizaines de personnes seraient entrées dans une permanence PS du XIe arrondissement de Paris, ce jeudi en fin de journée. Ils auraient saccagé les lieux et menacé des salariés.
« Ma fédération a été la cible d’une action concertée d’une cinquantaine de personnes armées de barres de fer », a déploré ce jeudi soir dans un communiqué le premier secrétaire du Parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis dénonce l’action de « groupuscules d’ultra-gauche » qui ont « saccagé » les locaux et « menacé » des salariés. « J’appelle, une fois encore, l’ensemble des responsables publics à prendre la mesure de la gravité de ces attaques », écrit-il aussi.
Selon la police, ces personnes faisaient partie d’un « rassemblement non autorisé d’une trentaine de personnes du côté de Nation ». »Au moment de la dispersion, il y a eu des dégradations du local du PS rue Alexandre Dumas », précise l’un de ses représentants. De nombreuses personnes auraient été interpellées, selon Emmanuel Grégoire, le secrétaire fédéral. Il dénonce des « exactions intolérables » et précise qu’une plainte « sera évidemment déposée ».
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Le Parisien / jeudi 1er septembre 2016
Il avait déjà été plusieurs fois la cible de casseurs mais cette fois-ci, la violence a franchi un palier. L’immeuble abritant le siège de la fédération de Paris du parti socialiste, situé rue Alexandre-Dumas (XIe), a été pris pour cible ce jeudi, vers 15 h 30, par un groupuscule de plusieurs dizaines de militants d’extrême gauche munis de barres de fer.
Après avoir brisé la porte, ils ont saccagé le hall d’entrée avant de s’en prendre aux locaux d’une entreprise locataire de l’immeuble dont les salariés ont été très choqués. Le premier secrétaire fédéral de Paris, Emmanuel Grégoire, absent au moment des faits, dénonce « une inacceptable escalade dans la violence » et dit vouloir déposer plainte. « C’est au moins la cinquième fois que l’on s’en prend à la fédération mais c’est la première fois que cela se passe en pleine journée et que l’on exerce des menaces physiques sur des salariés » dénonce-t-il.
Le groupe de 30 à 60 personnes aurait agi après la dispersion d’une manifestation non autorisée contre la loi Travail, organisée à 14 heures place de la Nation (XIIe). Aucun d’entre eux n’a été interpellé, selon une source policière.
Dans un communiqué, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a condamné des « actes inacceptables ». « Il n’y a donc pas de limite chez ces groupuscules d’ultra-gauche qui depuis des mois, cassent, saccagent, détruisent les locaux du parti socialiste » s’est-il indigné. Selon Emmanuel Grégoire, plusieurs dizaines de locaux du parti socialiste ont été pris pour cible ces derniers mois dans la capitale, certains jusqu’à huit fois. « À tel point que j’ai passé consigne à mes sections de ne pas réparer tant qu’on ne reviendra pas à une situation plus calme ».