reçu par mail / lundi 22 août 2016
Ce sont des empoisonneurs
Ils nous mentent. Dieu, Allah, Yahvé n’existent pas. Il n’y a pas de vie après la mort.
Ces sinistres illusions sont entretenues afin de nous faire accepter tout le carcan de normes morales et de règles sociales qui nous font vivre en esclaves, dans l’enfer qu’est ce monde. Un enfer bâti par les pouvoirs d’État, par le capitalisme et aussi par les religieux.
Pour prêtres et bigots, la vie ne serait qu’une épreuve à endurer afin de gagner une récompense dans l’au-delà. Mais ils nous mentent : nous n’avons que cette vie-ci. Leurs cieux irréels ne sont rien d’autre que l’image de la Justice, la main du pouvoir qui distribue rétributions et punitions ici bas.
Les religions sont un instrument pour maintenir les exploités obéissants, pour justifier le pouvoir et la richesse de quelques-uns. L’idée de divinité est la racine même du principe d’autorité et son pendant, la foi, est celle de la servitude volontaire, ce venin de l’esprit.
Blasphémer toute religion au nom de la liberté ne signifie cependant pas défendre la laïcité, un outil de la République. Cela veut encore moins dire s’en prendre aux fidèles d’une religion en particulier, chose qui pourrait donner des arguments au racisme. Bien au contraire, nous devons combattre les religions, toutes les religions, aussi parce qu’elles sont un des fondements identitaires qui engendrent et développent nationalisme, communautarisme et racisme. Nous devons les combattre en gardant en tête que ce qu’on veut est la liberté pour chacune et chacun.
Ils méprisent la vie, ce sont des mourants, eux-mêmes empoisonnés
Croire en un dieu signifie se priver de sa propre liberté, la remettre dans les mains de quelques illuminés qui nous expliquent comment nous conduire. Pourquoi un prêtre devrait me dire qui et comment je dois aimer ? Pourquoi un imam devrait me dire quoi manger et comment m’habiller ? Pourquoi en tant que femme je devrais accepter d’être soumise à un père, à un mari ? Je vaux autant qu’un homme : je ne suis pas une propriété, un objet sexuel ou un outil reproductif.
Leur pureté pue la mort. Quelques fois la religion provoque des massacres, tous les jours elle nie la vie. Même la fuite vers un ailleurs imaginaire cache l’acceptation concrète de l’existant.
La vie, à l’inverse de leurs délires réactionnaires, pourrait être un jeu de liberté dans lequel chacune et chacun essaye de s’épanouir. Je veux être libre parmi d’autres, je ne veux pas qu’on fasse de moi un «frère» pieux ou une «sœur» soumise, sous la coupe d’un quelconque «père», tel un mouton dans un troupeau de souffrance et de «vertu».
Commençons à vivre pour de vrai, comme bon nous semble, sans plus prêter l’oreille à leurs commandements.
A bas toutes les religions, elles ne visent qu’à nous imposer une vie de soumission et de mort!
A bas tous les prêtres, les imams, les rabbins, les pasteurs, les prophètes, leurs livres sacrés !
A bas tous les dieux !
Vive la vie, vive la liberté, vive la révolution !