Indymedia Nantes / mardi 26 juillet 2016
Message d’avertissement aux nouveaux occupants en soutane du bâtiment « Sarrail »
Il y a quelques semaines, on apprenait par un article de la presse locale qu’une partie des anciens bâtiments de l’université de lettres de Besançon, appelés « Sarrail », avaient été cédés aux catholiques intégristes de la « Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X » pour la modeste somme de 270.000 euros. Ce bâtiment, ancienne chapelle réhabilitée en amphis, est désormais aux mains de ces fous de Dieu liberticides, racistes, homophobes, antisémites, etc… Ces fascistes qui avancent en soutane cherchent à s’implanter durablement à Besançon, puisqu’ils ont déjà une chapelle dans un secteur excentré de la ville (située au nord de Besançon rue du Maréchal Lyautey), où ils ont par le passé organisé plusieurs conférences aux côtés d’Alain Escada, néo-nazi notoire et maître à penser de l’organisation d’extrême-droite catholique « Civitas ». Ils assurent également chaque année au mois de novembre les prières de rue contre l’avortement et la contraception. Rappelons qu’ils ne sont pas seuls à vouloir imposer leur ordre moral au centre-ville. L’église de la Madeleine dans le quartier Battant organise plusieurs dimanches dans l’année des processions dans les rues du quartier. La religion, d’où qu’elle vienne, est un poison pour tout esprit libre qui cherche à s’émanciper.
Pour signifier notre refus de leur implantation en plein cœur du centre-ville,et de la complaisance avec laquelle leur est vendu à bas prix un bâtiment public, dédié à la connaissance, nous sommes allés dans la nuit du 24 au 25 juillet pourrir le bâtiment en lançant une vingtaine d’œufs de peinture sur la façade et en repeignant ses murs de slogans blasphématoires tels que « A bas la calotte, vive la capote », « Ni Dieu ni maître » ou encore « Cathos fachos hors de nos vies »…
Ceci n’est qu’une première étape dans notre détermination à ne laisser aucun espace à ces fascistes, que ce soit à Besançon comme partout ! Nous resterons le pire cauchemar de ces fanatiques religieux.