Grigny (Essonne) : Guet-apens contre les flics
Le Républicain / vendredi 8 juillet 2016
Jeudi 7 juillet, vers 23h50, de nouvelles violences ont eu lieu contre les policiers qui intervenaient pour une voiture incendiée.
A Grigny 2, jeudi 7 juillet vers 23h50, les policiers sont intervenus dans ce quartier sensible en raison d’un véhicule incendié. Sur place, ils ont été accueillis par des jets de plusieurs projectiles depuis les tours, comme des boules de pétanque, des bouteilles en verre ou des pierres. Au sol, ce sont des tirs de mortiers qui atteignent les forces de l’ordre.
Dans la soirée, cinq policiers sont blessés par ces jets de projectiles et il a fallu les renforts de la gendarmerie nationale pour ramener le calme.
Le syndicat Alliance police nationale 91 «déplore ces heurts de plus en plus violents et dénonce le manque d’effectifs» de police. Le syndicat «craint de ne plus pouvoir assurer la sécurité des personnes et des biens» dans ces conditions.
La ville de Grigny a mis en place une cellule de veille pour le week-end et les jours à venir. La présence policière est renforcée pour le week-end. L’électricité qui avait été coupée jeudi 7 juillet au soir rue Lavoisier à Grigny 2 devait être rétablie vendredi 8 juillet en fin d’après-midi.
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Été chaud pour la flicaille des Yvelines
L’Echo Républicain / mercredi 6 juillet 2016
Des policiers ont été visés par des jets de projectiles ou des tirs de mortiers dans la nuit de mardi 5 à mercredi 6 juillet 2016, dans les Yvelines. Le premier incident s’est produit vers 18 h 25, à Guyancourt.
Une voiture de patrouille a reçu un projectile sur le pare-brise. Un objet lancé depuis le quatrième étage d’un immeuble. Aucun blessé n’est à déplorer. L’appartement d’où le projectile a été lancé a été identifié. Quand les policiers se sont présentés à ce domicile, personne n’a ouvert. Une procédure est en cours.
Vers 20 heures, aux Clayes-sous-Bois cette fois, des policiers de la brigade anti criminalité ont été la cible de jets de projectiles lancés par un groupe d’une vingtaine de personnes. Pour se dégager et disperser les membres de ce groupe, les policiers ont utilisé un lanceur de grenades.
Un suspect a été touché dans le dos. Il a été interpellé et transporté pour des examens au centre hospitalier André-Mignot au Chesnay. Enfin, hier à 2 h 15, des tirs de mortiers (feu d’artifice de gros calibre) ont atteint la cour du commissariat de police de Plaisir sans faire de dégât. Aucun blessé n’est à déplorer. [Le lendemain dans la soirée, on apprend que le CRA a été visé par des tirs de mortier et que la police municipale a mangé des cailloux, NdAtt.]
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Béziers : Caillassages et feux en série
Midi Libre / mardi 5 juillet 2016
A la Devèze et en ville, ce premier week-end de juillet a été émaillé de feux de conteneurs et de caillassages lors d’interventions des pompiers et de la police.
De nouveaux faits de violences urbaines ont été perpétrés ce premier week-end de juillet dans le secteur de la Devèze et en ville. Dimanche matin, vers 10 h 30, les sapeurs-pompiers de Béziers ont été victimes de caillassage alors qu’ils avaient été appelés pour éteindre un feu de scooter. Sur place, près de l’église Notre-Dame-de-la-Réconciliation, c’est donc un engin de lutte contre les incendies qui a été la cible de projectiles. Des actes malveillants qui instillent une « incertitude dans nos interventions », commente-t-on sobrement du côté de la caserne de Béziers, qui a porté plainte. Mais les actes de vandalisme et autres ne se sont pas arrêtés, là. Et même s’il serait prématuré de faire le lien entre tous ces faits, d’autres incidents ont malheureusement émaillé le week-end biterrois. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 2 h 10, c’est en effet une voiture de la police nationale qui a, à son tour, fait les frais d’un caillassage en règle du côté de la Promenade du mail, à la Devèze. Des feux de conteneurs à ordures ont également été signalés, plus près du centre-ville, dans la rue Ferdinand-de-Lesseps et dans celle d’Auguste-Comté. Une mauvaise série incendiaire qui s’est poursuivie, vers 3 h du matin par la mise à feu d’une Renault Mégane, rue Balma non loin de l’école des Oliviers, à la Devèze. Au total, ce sont donc deux caillassages et au moins quatre feux, dont l’origine volontaire de la plupart d’entre eux ne laisse guère de doute, qui ont été répertoriés ce week-end dans la cité cathare. Un coup de chaud, dont les secours, pompiers et police en tête, déjà bien occupés en cette période estivale, se seraient bien passés. Sans compter les habitants eux-mêmes, qui, bien souvent, sont les premières victimes d’incivilités et de nuisances en tous genres.
… et ça continue !
Midi Libre / jeudi 7 juillet 2016
Dans la nuit de mardi à mercredi, cinq policiers de Béziers ont été caillassés par de nombreux individus, dans le quartier de La Devèze.
Les syndicats, Alliance et FO Police parlent de véritable « guet-apens » dans lequel leurs collègues de la bac de Béziers sont tombés cette nuit dans le quartier de La Devèze. Une nouvelle agression, après celle de ce week-end. Cette fois, un policier a été blessé à la main ; il est arrêté pour cinq jours.
Tout semble avoir démarré par un contrôle de routine suivi d’un refus d’obtempérer. Les policiers ont poursuivi un automobiliste jusque dans le quartier où ils ont retrouvé la voiture abandonnée. C’est alors que de nombreux individus sont intervenus en jetant sur les policiers des pavés et autres boules de pétanque.
Pour se sortir de ce mauvais pas, les cinq policiers de la bac coincés non loin de la Place de l’église ont fait appel à des renforts qui sont arrivés de l’ensemble du département. Finalement, et après avoir fait usage de leur lanceur 40-46, une arme collective, pour préserver leur intégrité physique les policiers ont pu être extraits de la zone.
Un homme a été interpellé et a été placé en garde à vue. Une enquête est en cours.
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Valence : Véhicules brûlés et policiers caillassés
Le Dauphiné libéré / dimanche 3 juillet 2016
Des policiers visés par des jets de projectiles. Trois véhicules brûlés en moins de trois heures. La nuit de samedi à dimanche a été agitée à Valence. Ces événements sont-ils tous liés ? Les enquêteurs du commissariat valentinois poursuivent leurs investigations.
Sapeurs-pompiers et policiers sont dans un premier temps intervenus samedi, vers 23h30, dans la rue Charles Gounod, quartier Fontbarlettes, pour un feu de voiture. Un heure plus tard, quartier du Polygone, c’est un scooter qui était détruit par les flammes. Moins de 15 minutes plus tard, les policiers municipaux, venus sécuriser l’intervention des sapeurs-pompiers pour prendre en charge une femme victime d’un malaise dans la rue Biberach, quartier Fontbarlettes, ont été caillassés. Enfin, vers 2h30, place Camille Saint-Saëns, sur le même secteur, un scooter a été incendié. Intervenant, là-encore, pour sécuriser les soldats du feu, les policiers nationaux ont été insultés par une trentaine d’individus, puis visés par des jets de projectiles. Un véhicule du commissariat a été dégradé.
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Paris : Les flics se mangent des tirs de mortier
Le Parisien / mardi 5 juillet 2016
Deux attaques avec des mortiers artisanaux à une nuit d’intervalle. Il n’en fallait pas plus pour provoquer une certaine inquiétude dans les rangs des forces de sécurité. Après l’agression de deux agents de surveillance des HLM, dimanche dans le quartier de Ménilmontant (XXe), ce sont des policiers qui ont essuyé des tirs de pétards, lundi vers 23h30, rue Pétion, à deux pas de la mairie du XIe.
Les fonctionnaires étaient en train de contrôler deux personnes quand, selon les premiers éléments de l’enquête, un groupe d’une dizaine de jeunes casqués a commencé à tirer des pétards à l’aide de mortiers artisanaux dans leur direction. L’un des policiers a été légèrement brûlé à la jambe gauche tandis que le second souffre de problèmes auditifs. Les deux gardiens de la paix ont été transportés à l’hôpital Saint-Antoine (XIIe), sans que leur état de santé n’inspire d’inquiétudes.
La veille, trois agents de sécurité des HLM ont essuyé des tirs de pétard mais aussi d’un jet de cocktail Molotov, à quelques encablures, dans le quartier de Ménilmontant (XXe). « D’habitude, on déplore ce genre d’incident autour du 14 juillet. Nous sommes seulement le 5, ça promet », commente Yvan Assioma, le responsable régional du syndicat de police Alliance.
Le quartier dans lequel s’est produite cette nouvelle agression avait déjà connu l’an dernier, peu après le début des vacances scolaires, des incidents à répétition. « Quasiment quotidiennement, des passants étaient agressés par des tirs de mortier, rapporte François Vauglin, le maire (PS) de l’arrondissement. L’intervention d’un club de prévention avait permis de ramener un peu de calme. » Une opération que compte reconduire l’élu cette année.
De son côté, la préfecture de police rappelle sur son site qu’il est « interdit de façon permanente d’acquérir, détenir, utiliser des artifices conçus pour être lancés par un mortier ». Quant aux pétards, leur usage est prohibé « à partir de 19 heures et jusqu’au lever du jour ». « Et comme tous les ans, des arrêtés seront pris qui restreindront encore leur usage à l’approche de la fête nationale. L’utilisation, la vente, le transport de tous les artifices de divertissement et articles pyrotechniques seront strictement interdits dans la capitale mais aussi les trois départements de la petite couronne », précise un officier de police. D’ici quelques jours, des flyers rappelant ces règles seront distribués à plusieurs milliers d’exemplaires.
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