Basse-Terre (Guadeloupe) : Sainte Rita et saint Georges ont eu chaud

France-antilles.fr / mercredi 27 avril 2016

Basse terre 27 4 2016Vers 3 heures, mardi matin, l’église du Carmel a été la proie de vandales, qui n’ont pas hésité à y mettre le feu, détériorer divers objets, et même percer le bac à essence du véhicule de la sacristine à l’extérieur. L’émotion est forte et palpable depuis hier matin au Carmel. Depuis que la petite communauté d’église et le père Cousin ont découvert que l’église Notre-Dame du Mont-Carmel a été vandalisée. Cela s’est passé durant la nuit de lundi à mardi, entre 2 h 30 et 3 heures, selon les estimations d’un voisin qui aurait entendu du bruit dans l’église. Les forces de l’ordre sont rapidement venues sur les lieux, en pleine nuit, a-t-on fait savoir. Durant la matinée, le staff municipal s’est déplacé pour constater, mais également apporter son soutien à la petite communauté d’église gravitant autour du prêtre.

Des femmes et des hommes très courageux, à l’image de ces dames que nous avons rencontrées. Une d’entre-elles a vu son lieu de travail partir en fumée, tandis que le bac à essence du véhicule de la sacristine a été percé. Il s’agit de cette honorable dame qui s’attèle depuis plus de dix années, à la vente de bougies, livres de prières, et autres objets de culte, à l’intérieur de l’église, juste après l’entrée.
Son outil de travail est donc parti en fumée, et au-dessus, deux saints ont subi les affres des flammes : il s’agit de Sainte Rita et saint Georges.
Le ou les malfrats seraient entrés par une fenêtre munie de pics. Ils se sont curieusement acharnés sur l’ensemble des crochets de fermeture de l’édifice. L’une des portes de l’édifice ne tient plus qu’à un banc, placé afin de la bloquer. Des béquilles, abandonnées par des fidèles afin d’illustrer leur guérison, ont elles aussi été vandalisées. D’après les premières constatations, aucun objet sacré n’aurait été touché. Après Saint-Claude au mois de février, Baie-Mahault en mars, c’est au tour de Basse-Terre d’être affecté par le saccage d’un lieu de culte. Peut-être que ces établissements de prière ne trouveront leur salut que grâce à l’installation généralisée de systèmes de surveillance.

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