FranceInfo / samedi 16 avril 2016
De nouveaux incidents ont éclaté vers 1h30 dans la nuit de vendredi à samedi, place de la République à Paris, lors d’une nouvelle Nuit debout qui a rassemblé quelque 3.000 personnes. Quatre policiers et gendarmes ont été blessés. 22 personnes ont été interpellées. [21 selon d’autres sources; NdAtt.] Une centaine d’individus ont commencé par allumer des feux de palettes et de détritus. Puis ce sont des jets de bouteilles, de canettes, de pavés contre les forces de l’ordre. Et des tirs de gaz lacrymogènes en réponse de la part des policiers et gendarmes qui étaient déployés aux abords de la place de la République. Ces violences ont obligé les autres manifestants, ceux qui étaient réunis dans le calme, à évacuer la place de la République.
Les incidents, eux, se sont poursuivis toute une partie de la nuit dans les rues de la capitale. La centaine de casseurs a finalement été repoussée à l’extérieur de la place, puis vers le 19e arrondissement, dans le quartier des Buttes Chaumont. Au total, 22 personnes ont été interpellées. Sur plusieurs vidéos publiées sur le réseau social Periscope, on peut voir ce petit groupe de manifestants faire face pendant plusieurs heures aux forces de l’ordre. Des affrontements violents.
Une centaine de personnes « a, à de nombreuses reprises, jeté des projectiles (bouteilles, cannettes, pavés…) sur les forces de l’ordre qui ont dû intervenir, par des tirs de gaz lacrymogène pour faire cesser les troubles aux abords de la Place de la République », rapporte la préfecture de police dans un communiqué. « Le groupe de casseurs a été repoussé à l’extérieur de la place de la République (…) vers le 19e arrondissement dans le secteur des Buttes Chaumont, et a occasionné sur son passage un certain nombre de dégradations (deux agences bancaires et un chantier)«
Quelques chiffres
Le Parisien / samedi 16 avril 2016
Nous l’avons déjà dit, Cazeneuve n’est pas content de ce raffut, et nous dit que depuis des manifestations sont 151 les flics blessés (allez, les gens, on peut faire mieux que ça!).
Côté répression : Les manifestations des organisations de jeunesse contre le projet de loi travail ont donné lieu depuis début mars à des débordements qui, avec ceux en marge de Nuit debout, ont conduit à 412 interpellations, dont 193 gardes à vue, selon le préfet.