Ni loi, ni travail : La belle journée incendiaire et émeutière du 5 avril [Mise-à-jour 7 avril]

Nantes: Attaques contre PS, banques, agences immobilières et assurances.. blocage du trafic ferroviaire et caillassages de trains

France 3 Pays de la Loire / mardi 5 avril 2016

NantesenFeuAlors que des vitrines de banques et d’agences immobilières ont été brisées en marge du rassemblement rue de Strasbourg – après la dégradation de QG du PS -, les CRS ont lancé des grenades lacrymogènes dans le centre-ville.

Les manifestants ont ensuite pris la direction de la gare de Nantes, où ils ont finalement été évacués après avoir envahi les voies, causant des retards jusqu’à une demi-heure.

Ouest France / mardi 5 avril 2016

16 h. Des émeutiers cagoulés ont pris pour cible le QG du Parti Socialiste cours des 50-Otages. Ils ont tagué en rouge le mur et attaqué à la meuleuse la vitrine dont le rideau de fer était baissé.

PSNantes

16 h 30. Les jeunes manifestants, très dispersés il y a peu, se sont retrouvés place du Bouffay, se dirigent vers le château et remontent la rue de Strasbourg. Ils semblent bien décidés à rester mobilisés. Certains semblent très énervés, jetant des bouteilles sur des bus, se servant de pierres sur un chantier, délogeant des barrières. Des dégradations sont déjà à déplorer. Certains commerces ont baissé le rideau.

pub16 h 45. Rue de l’Hôtel-de-ville, les CRS font barrage aux manifestants. Des jets de lacrymo sont lancés pour disperser les manifestants. Les vitrines des banques et agences immobilières ont été brisées rue de Strasbourg.

17 h 15. Les jeunes manifestants arrivent à la gare. Des affrontements réguliers ont lieu entre jeunes et policiers le long de la ligne de chemin de fer au niveau du quai Malakoff. Des projectiles ont été lancés en direction des forces de police qui ont répliqué massivement en envoyant des grenades lacrymo. Le quartier de la gare sud est bloqué.

17 h 30. En gare de Nantes, des manifestants sont sur les voies, ce qui empêche tout trafic jusqu’à 18 h 30 selon la SNCF. Aucun train n’arrive à Nantes ni ne part de Nantes.

18 h. Les manifestants ont été évacués de la gare. Le trafic vient de reprendre normalement. Des retards de train jusqu’à une demi-heure sont à prévoir. Place Bretagne, cours des 50-Otages, des face-à-face ont lieu entre manifestants et forces de l’ordre.

18 h 30. La banque LCL cours des 50-Otages a été la cible de casseurs qui ont réussi à s’introduire dans le commerce avant de repartir, emportant avec eux du matériel informatique.

18 h 35. En centre-ville, plusieurs casseurs se sont attaqués au magasin Go Sport et à la banque CIC. Une dizaine d’individus ont été bloqués et sont fouillés par les forces de l’ordre rue Scribe.

LCL2

LCL

Nantes c’est magique !

CIC

CfSq6TYWsAAn0su

MAAF CA2

CAplaceducirque

agence du ‘Crédit Agricole’ place du Cirque

Nantes 5 4 2016 bus****

Nantes : pas de vacances pour la révolte 6 Que s’est-il passé le 5 avril ?

Indymedia Nantes / mercredi 6 avril 2016 

Nantes 5 4 2016 2Certains médias sont alarmants : Nantes serait la « proie des casseurs », la ville aurait subi un« saccage ». D’autres, au contraire, sont carrément flatteurs : « Nantes capitale de toutes les contestations » lit on dans Presse Océan. La vérité est plus simple : il se trouve dans cette ville des milliers de jeunes qui ne reculeront plus face au gouvernement, et qui ont pris goût à l’agitation en cours. Retour sur l’après-midi survoltée du 5 avril.

Le siège du Parti Socialiste ouvert comme une boite de conserve

Nous sommes un mardi, en pleines vacances de Pâques, il est 15H. Les syndicats ont refusé d’appeler à manifester. Une invitation a circulé comme une bouteille à la mer sur les réseaux sociaux 24 heures plus tôt. On peut s’attendre à être quelques centaines, maximum. Assez vite pourtant, c’est plus de mille personnes qui s’agglutinent sur la place, puis plusieurs milliers à partir en cortège. Toute la jeunesse de Nantes s’est donné rendez-vous dans la rue. Le mot d’ordre qui circule : hors de question de s’arrêter après le 31 mars. La foule est très jeune, l’immense majorité des manifestants a moins de 20 ans. Les petits frères sont descendus en masse des quartiers. Des lycéennes ont préparé lunettes de plongée et masques chirurgicaux, au cas où. Quelques étudiants restent également fidèles au poste.
Le matin même, la ministre El Khomri vient de déclarer tranquillement dans les médias Nantes 5 4 2016 3que « l’opinion ne doit pas être la seule boussole ». La manif défile donc au pas de course derrière une banderole : « La révolte est notre seule boussole ». Il y a 5000 personnes, incroyable.
« Libérez Lacrym », « on n’est pas tout seul », « nique la BAC », le mégaphone hurle parfois des slogans inhabituels pour une tête de manif. Ambiance. Arrivé devant le local du Parti Socialiste, cours des 50 Otages, protégé par un large rideau de fer, une disqueuse apparaît. L’audace s’empare de la manifestation : une caméra de surveillance est mise hors d’état et les étincelles crépitent sur le rideau de fer qui fini par s’ouvrir comme une boite de conserve, dévoilant une baie vitrée immédiatement défoncée. La police met en place un étau autour de la foule qui s’agglutine en souriant. Sans aucun geste offensif de la part des manifestants, et alors que beaucoup s’amusent de cette action surprise, une pluie de gaz lacrymogène est envoyée sans sommation. Pas de panique, le cortège se reforme, repart rue de l’Arche Sèche, et remonte rue du Calvaire survolé par un hélicoptère de la gendarmerie.

De l’audace à la furie

Nantes 5 4 2016 (2)Place Graslin, la police protège la rue Crébillon : celle des magasins de luxe. Violence symbolique. Pour la 5ème manifestation consécutive, une rangée de casqués canarde le cortège avec des munitions en tout genre : grenades lacrymogènes en tir tendu, grenades de désencerclement, balles en caoutchouc. Le gazage est particulièrement violent. Un jeune est touché à la tête par un tir. Pour le moment, il n’y a pas eu de casse, et le cortège s’est tenu, mais la colère est palpable. Manifestants gravement blessés aux manifestations précédentes, lourdes peines de prison, ennui, effet de groupe : les raisons de la révolte sont multiples. Après s’être à nouveau reformé sur le quai de la Fosse, le cortège repart en direction de la préfecture. Il est à nouveau massivement gazé rue de Strasbourg.
Nantes 5 4 2016A partir de là, la manifestation se transforme véritablement en émeute. Une partie du cortège, repoussée vers la gare, monte sur les voies de chemins de fer et caillasse la police. Les trains au départ et à l’arrivée de Nantes seront bloqués pendant plus d’une heure. Sur le Cours des 50 Otages, les banques sont méthodiquement défoncées et mises à sac. Une sorte de furie collective s’empare des manifestants restants. Plus haut, c’est un magasin GO Sport qui est dégradé et dévalisé : des paires de chaussures surgissent de la vitrine éventrée. Des Gavroches en survêtement s’approprient gaiement les produits de l’enseigne. Communisme immédiat. Des barricades sont enflammées aux alentours de la préfecture, un morceau de cortège est pris en tenaille dans le quartier Graslin. La police est sur les dents. Finalement, il reste tout de même quelques centaines de manifestants qui parviennent à se retrouver et à rallier la Place du Bouffay, où commence l’opération « Nuit Debout ». 13 personnes ont été interpellées.

« Ou alors ça va péter !»

La manifestation du 5 avril à Nantes a été offensive, c’est une certitude. Des incompréhensions, il y en a eu. C’est malgré tout une génération de nantais-e-s a décidé de mettre en pratique concrètement – à des degrés divers – le vieux slogan répété en boucle par des d’autres générations de syndicalistes : « ou alors ça va péter ! ».

Sur la Place du Bouffay toujours survolée par hélicoptère, l’ambiance s’apaise mais la foule s’amenuise. Malgré tout, l’occupation de la place est une réussite incontestable : 500 personnes restent pour échanger, des barnums sont édifiés, une cantine et une buvette s’installent, une projection aura lieu dans la nuit. Une compagnie de CRS viendra tester la réaction des occupants en milieu de soirée, puis se repliera. La fête durera, dans la bonne ambiance, autour d’un grand feu jusque tard dans la nuit.

Le dernier mot, une fois n’est pas coutume, nous le laisseront à la CGT 44 qui, sans doute exaltée par les récents événement, explique dans son dernier communiqué officiel que le fait marquant de la mobilisation du 31 mars à Nantes « restera la motivation (la rage !) de plusieurs milliers de jeunes (et quelques moins jeunes) à tenir la rue et faire face à la police, jusqu’à la tombée de la nuit. » et qui conclut « cours camarade, le vieux monde est derrière toi ! »

Prendre la situation au sérieux, c’est déborder partout ou c’est possible. Samedi prochain 9 avril, toutes et tous dans la rue. D’ici là, la Place du Bouffay sera occupée, pour échanger et organiser la lutte. On va gagner !

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Rennes: Blocage et sabotage du trafic SNCF, tentative de pillage d’un supermarché…

france 3 Bretagne / mardi 5 avril 2016

garerennes2[…] La manifestation a été dispersée vers 17 h, place de Bretagne. Cependant, un groupe de 150 manifestants « radicaux et certains cagoulés », selon la préfecture, ont été repoussés vers le Mail François-Mitterrand. Certains d’entre eux ont tenté de piller le magasin Lidl. Les forces de l’ordre sont intervenues puis se sont fait caillasser. Les forces de l’ordre ont procédé à huit interpellations.

D’importants moyens ont été mis en place : face aux débordements qui se sont produits à plusieurs reprises lors des précédents rassemblements, et qui ont poussé le préfet à prendre des mesures, l’hélicoptère de la police a survolé la ville. Comme l’a annoncé le préfet, des CRS ont également été mobilisés pour empêcher l’accès des manifestants au centre historique.

En début d’après-midi, les manifestants ont envahi les voies ferrées, ce qui a provoqué le blocage de 2 000 personnes dans une vingtaine de trains, en Bretagne. Depuis, les voies ferrées ont été dégagées. Le trafic a repris et reviendra à la normale progressivement. Les voies ferrées ont été endomagées et un caténaire a été cassé, provoquant une panne d’électricité temporaire sur le réseau. Les forces de l’ordre présentes tentent de disperser les manifestants et les ont divisés en deux groupes, rue de l’Alma, près de la prison des femmes.

Rennes 5 4 2016Tags sur le local du PS à Rennes

Tags sur le local du PS à Rennes

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Rouen: blocages (incendiaires) du trafic routier et du tramway

france 3 Haute-Normandie / mardi 5 avril 2016

Ce mardi 5 avril, une manifestation contre la réforme du code du travail a traversé les rues du centre ville de Rouen. En marge du cortège, la police a arrêté trois personnes, dont une qui était armée d’une barre de fer

A Rouen environ 300 personnes, dont principalement des jeunes, étaient au départ ce mardi matin d’une manifestation contre la « Loi Travail ». Après un départ du Cours Clémenceau (rive gauche), et alors que les dockers et salariés du port de Rouen bloquaient les accès du pont Mathilde, le cortège a parcouru des rues du centre ville de la rive droite.

Arrivé à proximité de la gare, le groupe de manifestants a établi un premier barrage en haut de la rue Jeanne d’Arc avec des poubelles. Pendant le sitting, des policiers en tenue d’intervention protégeaient, un peu plus haut, les accès de la gare SNCF.

Le cortège (avec de nombreuses personnes au visage masqué et accompagnées de chiens) a ensuite repris son chemin pour un deuxième blocage peu avant 13h devant le théâtre des Arts. Des barrières et des panneaux de chantier ont été utilisés par les manifestants pour empêcher la circulation à la fois des tramways (métro) et des voitures.
Des poubelles ont été enflammées. La circulation du métro a été stoppée et les voyageurs, pas informés de la situation, ont été contraints de descendre des rames et à poursuivre leur chemin à pied d’une rive à l’autre de la Seine.

Au bout d’une trentaine de minutes les manifestants (au nombre d’une centaine) sont repartis en direction du boulevard des Belges où ils ont bloqué encore une fois la circulation et mis le feu à des poubelles, notamment sous un passage souterrain.

Le groupe a ensuite regagné le centre ville en passant par la place du Vieux-Marché et la rue du Gros-Horloge. Ce n’est que vers 15h que le cortège s’est disloqué et que les difficultés de circulation en centre ville cessaient. On ne connait pas encore le montant des dégâts.

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Levallois-Perret : Brûle ton lycée !

Le Parisien / mardi 5 avril 2016

[…] Vers 8 heures, les élèves avaient entassé poubelles et palettes devant l’entrée de l’établissement pour en empêcher l’accès. Mais environ une heure plus tard, la situation a dérapé quand un feu a été allumé dans l’une des poubelles. Le feu a été maîtrisé par les pompiers [Mais les flammes ont eu le temps de bien travailler et de faire de sacrés dégâts. Des vitres ont aussi été brisées à coups de caillasses, NdAtt].

LyceeVinciLevallois2 LyceeVinciLevallois

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Les choses ont un peu chauffé aussi durant le blocus du lycée Newton de Clichy (Hauts-de-Seine) :

Lycée Newton - Clichy 5 4 2016

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Paris: Affrontements avec les bleus

Le Parisien / mardi 5 avril 2016

Paris 5 4 2016A Paris, les policiers ont chargé en milieu de journée des jeunes cagoulés et armés de bâtons, mêlés à des lycéens manifestant contre la loi travail. Des affrontements ont éclaté entre CRS et manifestants place de la Nation juste avant le départ du cortège. La préfecture de police a annoncé l’interpellation de 130 personnes pour «vérification d’identité».

Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes puis chargé à plusieurs reprises, pour disperser des groupes de jeunes qui jetaient des pierres, des bouteilles en verre et des oeufs, scandant «police partout, justice nulle part» et «tout le monde déteste la police». Sur le trajet, les commerçants ont précipitamment baissé leurs rideaux de fer. Lors des précédentes mobilisations, des débordements avaient éclaté.

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Suivi de la journée parisienne

extraits depuis Paris-luttes.info / mardi 5 avril 2016

Paris Vè 5 4 2016

Les manifestants ont finalement été dispersés vers 2h45 ce mercredi selon BFMTV.

02h : L’ambiance s’est calmée. Les flics aussi…
01h30 : Les flics gazent. La plupart des gens sont nassés.
01h25 : Les baqueux se sont faits dégager. Bonne ambiance, les barricades sont fortifiées mais les CRS sont arrivés sur la place Maubert, et commencent à encercler sérieusement le rassemblement.
01h : Beaucoup de monde devant le comico. Le deuxième groupe à forcé le barrage policier. Beaucoup de bruit, ça tape sur les poubelles aux cris de « Libérez nos camarades ». La BAC commence à prendre position autour du rassemblement. Des barricades de barrières et de palettes sur tout le boulevard. Il y a 2 lignes de CRS devant les barricades.
00h35 : « Zyed, Bouna, on n’oublie pas ». Le carrefour est toujours bloqué. Au moins 200 personnes supplémentaires sont arrivées mais sont bloqués par les flics.
00h20 : Une compagnie de CRS est arrivée, positionnée a priori au niveau de la rue des écoles.
Paris v 5 4 2016 2minuit : « Pas de circulation avant libération », « Libérez nos camarades ». Le bd St Germain est à nouveau bloqué. La BAC est arrivée massivement.
23h45 : Des petits groupes continuent à arriver devant le commissariat du 5e arrondissement (métro Maubert Mutualité) pour la libération des personnes arrêtées à la manifestation lycéenne de ce matin. Près de 300 personnes ! Ça crie « Police nationale, milice du Capital », « État d’urgence, État policier ». Les personnes nassées sur le parvis de Notre-Dame ont été relâchées.
23h35 : Plus de 200 personnes devant le commissariat, d’autres arrivent.
23h20 : Un peu de monde devant le comico. « Libérez nos camarades ».
23h : 40 à 50 personnes sont nassées sur le parvis de Notre-Dame.22h45 : Suite à l’arrivée des flics, la manif est partie en ballade sauvage en direction des quais de Seine au cris de « Grève, blocage, manif sauvage » !
22h30 : La police arrive en force à proximité du blocage et les barricades grossissent.
22h : Blocage du boulevard St Germain à proximité du commissariat du 5e.
21h30 : 400 personnes sont parties de la place de la République et se dirigent vers le commissariat du 5e (rue de la Montagne Ste Geneviève) pour la liberation des personnes en garde-à-vue.
[…]
20h50 : Le rassemblement devant le commissariat de l’évangile s’est terminé vers 20h, suite à la libération de la majorité des personnes enfermées. Des gardes-à-vues sont confirmées, pour un nombre encore indéfini.
[…]
19h40 : Aux environ de 17 heures, il y a eu une nasse d’environ 40 personnes rue de Condé à proximité du Sénat qui nous avait échappée. Cela fait suite à une manif sauvage au départ de Denfert qui a terminé dans le sixième arrondissement. Du coup 22 personnes ont été emmenées au commissariat de l’évangile. Apparemment tout ceux de la nasse de ce matin sont sortis à l’exception d’au moins 3 personnes qui passent en garde à vue. Toujours un gros rassemblement de 150 personnes devant le comico. Il y a eu un apport de gens qui venaient de la place de la république tout à l’heure.
19h30 : Toujours du monde devant le commissariat rue de l’évangile. Besoin de monde.
17h18 : Des gens sortent, sous les applaudissements !
17h10 : Intervention des CRS pour bloquer le rassemblement, de 300 personnes de soutien, rue de l’Evangile
16h : Un appel circule en fin de manif à rejoindre le commissariat de l’évangile (métro Marx Dormoy) où sont encore enfermés des dizaines de manifestant.e.s de ce matin. Plusieurs garde-à-vue confirmées au commissariat du 5e.
15h45 : La manif arrive tranquillement place Denfert-Rochereau. Beaucoup de flics aux alentours mais ambiance détendue.
15h20 : Une arrestation par la BAC au sein du cortège. La tentative d’empêcher l’arrestation a provoqué la charge des CRS l’utilisation de lacrymo. La manif est au niveau de la rue de la Santé.
15h : La banderole « face à l’état policier, légitime défiance » a dépassé le « carré de tête » (tous les petits bureaucrates en herbe ou confirmés) qui tentait de faire la course devant. La présence policière est très forte, et très rapprochée, ce qui provoque quelques réactions de la part de la manif (projectiles par ci par là).
[…]
14h40 : 130 interpellations d’après les médias. Au commissariat de l’évangile (dit « de la police ferroviaire »), près d’une centaine de personnes sont « entreposées » dans la cour. La manif continue, et était au niveau du boulevard St Marcel : « Hollande, Valls, Macron, on ne sera jamais de la chair à patron ».
14h10 : Un imposant et joyeux cortège lycéen-étudiant a pris la tête de la manif.
14h : Un bus de personnes arrêtées à la manif vient d’arriver au commissariat de la rue de l’évangile (métro Marx Dormoy). La manif étudiants-travailleurs-lycéens part en ce moment de Bastille.
13h55 : Une centaine d’arrestations sur la manif lycéenne. Certain.es ont été transféré au commissariat du 5e, rue de la montage Ste Geneviève.
13h10 : Les flics ont procédé à des arrestations a priori ciblées et ont embarqué les personnes dans des petites fourgonettes. Les autres personnes de la nasse ont été embarquées dans deux cars. Une partie de la manifestation est repartie vers Bastille sous grosse escorte policière.
12h30 : Au moins 5 manifestants blessés avec plaies ouvertes. Les flics sont ultras violents. Il n’y a plus qu’une nasse de 50 à 60 personnes. Le reste de la manif se fait refouler plus loin sur le boulevard.
[…]
12h : La tête de cortège s’est faite nasser.
11h50 : La manif est à nouveau coupée en deux, après charges et gaz lacrymos.
11h45 : Une deuxième personne sérieusement blessée à la tête par des coups de tonfa. Au moins 1 arrestation confirmée pendant l’affrontement. Le cortège est bloqué au niveau du croisement.
11h40 : Le cortège s’est reformé. Au moins une personne blessée à la tête. La manif est au niveau du métro Reuilly-Diderot.
11h35 : Les flics ont chargé et gazé. Le cortège est coupé en deux avec des flics au milieu qui se prennent des projectiles.
11h30 : Ambiance sympa dans la manif. Des slogans (« Grève générale »), des pétards et des percus. Les flics encadrent de manière assez serrée. Plus de 1000 personnes.
11h20 : Le cortège (au moins 600 personnes) a essayé de partir en manifestation par le faubourg St Antoine, mais a été bloqué par les flics. La manif part finalement par le boulevard Diderot. [une jolie vidéo ici; NdAtt.]
11h15 : Ça commence à se rassembler place de la Nation. À peu près 500 personnes, mais ça arrive encore.
11h : fouille des sacs à la sortie du métro Nation
10h30 : De nombreux lycées bloqués à Paris, mais aussi à Gagny, Clichy, Levallois-Perret, Athis-Mons, aux Ulis…

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Toulouse: tentative de blocage de la gare et un peu de bordel dans les rues du centre-ville

IAATA / 6 avril 2016

16h12 : Environ 400 personnes à la manif. Il y ya des barrières anti émeutes rue de lille et rue de Metz avec 40/50flics. Il y a des bacqueux un peu partout autour de la manif. 15 CRS sont planqués dans le centre commercial St Georges. Les voligeurs patrouillent vers le jardin des plantes.

16h25 11 camions de CRS rue de Metz 500 personnes partent en direction d’Arnaud Bernard. On chante « Tout le monde déteste la loi travail ! « 

16h40 Le Service d’Ordre de la CGT est présent à l’arrière de la manif, environ 1000 manifestant.e.s.

16h48 La BAC et les CRS encadrent la manif sur la gauche pour empêcher l’accès au centre ville, les voltigeurs patrouillent sur la droite du cortège. Quelques pétards lancés dans les keufs entre Saint Georges et Victor Hugo. Sinon, ambiance molle…

17h15 les sucettes JC decaux volent en éclats, ambiance tendue

17h25 Les lycéens font un sitting à l’avant de la manif

17h40 La manifestation s’engouffre à Arnaud Bernard

17h55 se remet en route vers les minimes avenue Honoré Serres et biffurque sur la droite rue Godolin.

18h03 La manif sauvage prend la rue de la balance en direction du canal

18h05 une centaine de personnes au capitole au rassemblement #NuiDebout. La manif sauvage compte 200/300 personnes, bloque la circulation et brûle les poubelles, des tags fleurissent sur son passage

18h20 La manif sauvage se fait un peu gazer par la flicaille mais entre dans la gare matabiau.

18h25 La BAC charge sur les voies de la Gare Matabiau, au moins une arrestation

19h51 Bilan : entre 7 et 8 interpellations.

Les voltigeurs sont de retour

Les voltigeurs sont de retour

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Marseille: blocage d’autoroute et local du PS rebaptisé!

la marseillaise / mardi 5 avril 2016

Manif2MassiliaDes milliers de manifestants, 1500 selon la préfecture de police, ont défilé ce 5 avril à Marseille contre la loi travail entre la Canebière et la Préfecture, à l’appel de divers syndicats. Des rassemblements similaires ont eu lieu à Arles, Istres et Aix. […]

Après l’arrivée du cortège à la préfecture, un groupe d’une centaine de personnes s’est déplacé en direction du siège de la fédération du parti socialiste des Bouches-du-Rhône, tout proche. Ils ont dessiné sur la façade du bâtiment des formules comme « socio terroristes », « Nik l’Etat » et dessiné le logo anarchiste « A », renversant des bennes à ordure et lançant des oeufs.

Certains manifestants se sont ensuite dirigés vers l’autoroute A7 à hauteur de la gare Saint-Charles qu’ils ont bloquée dans les deux sens, en début d’après-midi.

Marseille 5 4 2016 A7 boquée*****

Tour d’horizon des arrestations et des blocages de lycées:

Le Parisien / mardi 5 avril 2016

En tout, 177 personnes ont été interpellées en marge des 98 rassemblements ou manifestations, soit 150 à Paris et 27 en province. La participation a été moindre que lors des précédentes journées de mobilisation organisées par les seuls mouvements de jeunesse : les 17 et 24 mars, les autorités avaient recensé respectivement 69.000 et 43.000 manifestants dans toute la France.

Des dizaines de lycées bloqués dans l’Hexagone. Plus d’une trentaine de lycées étaient bloqués en France mardi, selon le décompte du ministère de l’Education nationale, qui prévient que toute dégradation matérielle à l’intérieur des établissements donnera lieu à des enquêtes. La rue de Grenelle a répertorié des blocages dans 34 établissements sur les 2500 que compte la France, contre quelque 170 lors de la précédente journée de mobilisation, le 31 mars.

Un chiffre très éloigné de celui de l’Union nationale lycéenne (UNL), qui en répertorie 150, dont une quarantaine en région parisienne. Dans un communiqué, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem «condamne ces blocages qui conduisent trop souvent à des débordements inacceptables», faisant référence à un incendie volontaire qui a détruit le hall d’accueil d’un établissement de Levallois-Perret (ouest de Paris).

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