Ni lois, ni travail : petit aperçu des manifestations du 9 mars (et plus)

Paris-luttes.info / jeudi 10 mars 2016

Paris 9 3 2016Mercredi 9 mars : Au petit matin, une vingtaine de lycées sont bloqués à Paris et proche banlieue, ainsi que quelques facs. Un cortège lycéen assez speed part de Nation à 11h et se balade dans le quartier. Un McDo, un centre de recrutement de l’armée, des magasins pour bourges, un hotel Ibis et plusieures banques  sont tagguées, un DAB se mange des coups. Les flics chargent, la manif  se scinde en deux, puis réjoint République. Vers 15h30 la manifestations « unitaire », avec syndicats, partis, etc. s’ébranle. Encore plusieures banques repeintes, quelques unes ont des vitres brisées, au moins un DAB defoncé. La BAC arrête 4 personnes.

Jeudi 10 mars : Les lycéens de Colbert et de Voltaire sont partis en manif dans les rues de Paris. Un local du PS aurait été défoncé.

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Lyon : Affrontements et arrestations

Lyon 9 3 2016Rebellyon.info / mercredi 9 mars 2016

20 000 personnes ont manifesté cette après-midi contre la loi El Khomri ! Parties de la place Bellecour peu après 13 h, le cortège ne s’est pas arrêté place Jean Macé mais a continué. Après un gazage place du Pont, la police a attaqué le reste de la manif place Bellecour : au moins deux arrestations et deux blessés, dont un hospitalisé d’urgence.

Europe1 / mercredi 9 mars 2016

[…] La fin de la manifestation contre la réforme du Code du travail a été marquée à Lyon par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre qui ont fait usage de bombes lacrymogènes contre ceux qui tentaient de forcer les barrages. La police a interpellé trois personnes qui jetaient des projectiles sur les CRS et un hélicoptère survolait la place Bellecour, où les forces de l’ordre tentaient de contenir un millier de manifestants qui n’ont pas suivi les consignes de dispersion à l’arrivée du cortège place Jean Macé. […]
La manifestation lyonnaise a été marquée dès le milieu de l’après-midi par des débordements que les forces de police, très présentes sur le cortège, ont eu du mal à encadrer. Les manifestants ont réussi à passer outre le balisage prévu par la préfecture de police et, à leur arrivée place Jean Macé, lieu prévu pour la dispersion, un groupe d’un millier de manifestants a poursuivi la marche au-delà de son point d’arrivée officielle pour s’engager cours Gambetta.

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Rouen et Dieppe : Cou-cou, les socialos

France3 / jeudi 10 mars 2016

PS Rouen 9 3 2016 3Jets d’oeufs, de peinture, voire d’extincteurs : la fédération du PS de Seine-Maritime a indiqué ce jeudi qu’elle allait porter plainte à la suite de dégradations commises contre deux de ses permanences à Rouen et à Dieppe lors des manifestations d’hier (mercredi 9 mars 2016) contre le projet de loi travail.
Au cours de défilés dans ces deux villes, les manifestants s’en sont pris aux vitrines des permanences, les maculant de peinture à la bombe et les couvrant notamment d’affiches et de tags. A Rouen, différents projectiles, allant des oeufs à des extincteurs, ont été lancés contre la vitrine du local de la section rouennaise du PS, qui sert également de permanence parlementaire à la députée Valérie Fourneyron, ancienne ministre des sports et maire de la ville.
« De gros extincteurs ont été projetés« , a indiqué à l’AFP le secrétaire fédéral Nicolas Rouly. « Nous attendons de connaître le montant des frais de nettoyage et nous porterons plainte contre X comme nous l’avons fait dans le passé lors de dégradations similaires », a-t-il ajouté, précisant qu’une fois identifiés, les auteurs de ces délits risquent de fortes amendes pénales.
S’il n’y avait personne dans le local rouennais au moment des faits, des membres de l’équipe parlementaire de la jeune députée Marie Le Vern étaient présents dans celui de Dieppe. « Ce sont des salariés qui méritent le même respect que ceux qui manifestent », a estimé M. Rouly.
Thierry Chion, 76ActuDans un communiqué, signé par quatre secrétaires nationaux, le siège du PS a « condamné fermement la dégradation de ses locaux à Dieppe et Rouen » et exprimé sa « solidarité » avec les militants de Seine-Maritime.
Au moment des faits, sur une photo de notre confrère Thierry Chion (du site d’informations 76 Actu), on aperçoit un manifestant quitter les lieux, le visage dissimulé par un foulard et par un bonnet… [comme quoi c’est important de dégager les journaleaux des manifs! Tiens, à propos, voilà ci-contre la gueule de cet apprenti-flic là; NdAtt.]

PS Rouen 9 3 2016————–

Niort (Deux-Sèvres) : Le PS, le Medef, les voitures des flics

FranceInfo / mercredi 9 mars 2016

Dans les Deux-Sèvres, le siège de la fédération socialiste a […] été prise pour cible à Niort, dans la nuit de mardi à mercredi. La devanture a été taguée.

La Nouvelle République / mercredi 9 mars 2016 

Paul-François Arrighi, président du Medef Poitou-Charentes.[…] Paul-François Arrighi [directeur des constructeurs de taule Eiffage Construction; NdAtt.], président du Medef des Deux-Sèvres, a vivement réagi hier aux événements de mercredi, lorsque la manifestation anti-loi El Khomri a fait irruption par surprise dans la cour du siège de l’organisation patronale, rue du Petit-Banc à Niort. Le portail avait été fermé par précaution, comme toujours les jours de manifestation, mais un groupe a escaladé la grille avant de la déverrouiller pour faire entrer la foule. Un cordon de policiers s’est interposé in extremis pour empêcher que les bureaux soient envahis.
Le Medef a décidé de porter plainte pour dégradations (le portail est cassé) et pour violation de propriété privée. « Je suis déterminé à poursuivre les responsables », déclare Paul-François Arrighi.

[…] Des incidents avec la police se sont produits à Niort, ce mercredi 9 mars 2016 à partir de 13 h 10, à l’issue de la manifestation intersyndicale contre la loi El Khomri : un manifestant a été interpellé par les policiers, qui ont dispersé les dernières personnes présentes à l’aide de gaz lacrymogène. L’homme est soupçonné d’avoir tagué deux véhicules de police garés rue de la Préfecture et d’avoir dégonflé deux pneus de l’un d’eux.

 

Indymedia Nantes / jeudi 10 mars 2016

[…] La personne interpelée a été libérée en fin d’après-midi et sera convoquée ultérieurement pour des faits de dégradations (voitures de flics tagguées et pneus dégonglés). […]

Paris, 9 mars 2016, manif lycéenne

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