Sud Ouest / 12 février 2016
Ils sont toujours présents ce vendredi matin à Sainte-Colombe-en-Bruilhois. Le chantier accuse déjà une semaine de retard. Sur le chantier des travaux d’assainissement du futur Technopôle Agen-Garonne, situé sur la D 296 et débuté il y a un peu plus de trois semaines, les jours se suivent et se ressemblent.
Jeudi midi, une dizaine de zadistes sont venus occuper pacifiquement les lieux, dans le but de stopper les engins de chantier. Opération réussie, puisque les ouvriers ont coupé le contact des machines avant de quitter le site. Même scénario ce vendredi matin : les entrepreneurs ont été contraints de repartir sitôt arrivés sur place. Les travaux accusent déjà une semaine de retard.
Vendredi dernier, déjà, des zadistes avaient manifesté leur opposition à ces travaux et lundi matin, une dizaine d’entre eux avaient pris possession des lieux, bloquant toute manoeuvre des ouvriers. Après leur départ, vers 14 heures, deux pelles mécaniques avaient été retrouvées vandalisées. [voir ci dessous; NdAtt.]
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Sud Ouest / 8 février 2016
Deux pelles mécaniques ont subi les assauts des opposants au projet de Technopôle ce lundi, lors de la pause déjeuner. Les huit ouvriers, employés par l’entreprise Vinci en charge des travaux d’assainissement aux abord du futur Technopôle Agen-Garonne, avaient été contraints de stopper les travaux ce lundi peu avant 8 heures.
Une dizaine de zadistes avaient alors pris possession des lieux, bloquant toute manoeuvre, avec comme ferme attention de stopper un chantier de trois semaines, qui avait débuté lundi dernier.
Après leur départ, dans la matinée, deux pelles mécaniques à chenilles ont été retrouvée vandalisées à 14 heures. Les vitres ont été brisées, les réservoirs siphonnés, le gasoil répandu dans le champ attenant et les engins ont, quant à eux, été recouverts de tags.
Certaines inscriptions dataient d’ailleurs de vendredi dernier, où les zadistes avaient manifesté une première fois leur attention de s’opposer à cette phase de travaux.
Les gendarmes sont venus constater les dégâts et effectué des relevés dans le cadre de l’enquête. De son côté, un mécanicien de l’entreprise Vinci s’est déplacé, afin de déterminer ce qui pouvait être réparé ou si les machines devaient être retirées.