Ouest France / mardi 10 novembre 2015
Dimanche après-midi, un homme en garde à vue a faussé compagnie aux policiers, menottes aux poignets. Puis il a coupé son bracelet électronique pour ne pas être géolocalisé. Dimanche après-midi, lors d’une banale garde à vue pour une infraction routière, un petit malfrat de Saint-Brieuc demande à parler à un officier de police judiciaire, pour lui indiquer un endroit où se trouve caché le produit de faits délictueux. Deux officiers de permanence l’extraient de la garde à vue pour le conduire, menotté, à ce lieu situé dans un quartier périphérique de Saint-Brieuc.
Soudain, sur place, l’homme porte un coup à la tête d’un des policiers, au torse de l’autre. Puis s’enfuit, toujours les mains menottées dans le dos… et bracelet électronique à la cheville. « Car cet homme de 28 ans, demeurant près de Saint-Brieuc, n’en est pas à sa première garde à vue », explique Antoine Loussot, vice-procureur de la République à Saint-Brieuc.
Il a même à son actif une collection de condamnations pour plusieurs dizaines de délits en tous genres.L’un des deux policiers a une incapacité temporaire de travail (ITT) de deux jours. Le procureur a saisi la police judiciaire de Rennes. L’homme n’avait pas été retrouvé hier soir. Son bracelet électronique ne bipait plus, il l’a coupé afin de ne pas être géolocalisé. […]