Mantes-la-Jolie (Yvelines) : La haine des flics ne diminue pas

Infonormandie / vendredi 17 et mardi 21 juillet 2015

Pas une nuit sans que les forces de l’ordre ne soient victimes de caillassage ou de guet-apens dans le quartier du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie. Cette nuit, de jeudi [16] à vendredi [17], à trois reprises, les policiers ont essuyé des jets de projectiles. Il n’y a pas eu de blessé et aucune interpellation. Il est 23h20, un équipage de la brigade anti-criminalité (Bac) en patrouille rue du Docteur Broussais, reçoit des bouteilles en verre jetées depuis les étages d’un immeuble.  Une heure plus tard, les sapeurs-pompiers sont appelés à intervenir pour un incendie de poubelle. Ils demandent l’assistance des services de police. La brigade anti-criminalité se rend sur place rue Paul Cézanne et tente d’effectuer un premier passage. Un groupe important d’individus semble attendre l’équipage qui est alors obligé de faire demi-tour. A cet instant, la patrouille fait l’objet de jets de projectiles. Les policiers doivent faire usage d’un tir de grenade de désencerclement afin de pouvoir se dégager. Les CRS s’étant rapprochés  sont également la cible de projectiles sur l’arrière d’un véhicule.

Le feu de poubelle, qui s’est avéré être fictif, était en fait un prétexte pour attirer les forces de l’ordre dans un guet-apens. 

Nouvelle intervention vers 1h40 pour un feu de véhicule rue Nungesser et Coli, toujours en Zone de sécurité prioritaire (ZSP). Sur les lieux, les CRS font l’objet d’un jet de projectile sur la porte latérale d’un fourgon. Pas de blessé. Un impact est constaté sur la porte. Le véhicule incendié est détruit.

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La tension est montée d’un cran dans le quartier du Val Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Nuit après nuit, depuis plus d’une semaine, la zone de sécurité prioritaire (ZSP) connait des violences urbaines à répétition. Deux suspects ont été interpellés cette nuit, dont un adolescent d’à peine 14 ans.

Les auteurs, très jeunes dans la plupart des cas, s’en prennent en premier lieu aux forces de l’ordre, parfois aux sapeurs-pompiers qui sont appelés à intervenir pour des feux de détritus, poubelles et de voitures. Jet de projectiles, cocktail Molotov, guet-apens … les policiers sont la cible privilégiée des émeutiers.

Cette nuit de lundi [20] à mardi [21] le Val Fourré a été de nouveau le théâtre de violences urbaines. Les hositlités ont commencé à 23 heures, rue Jean-Honoré Fragonard. Une patrouille de la brigade spécialisée de terrain (BST) a été prise à partie par une vingtaine d’individus, soupçonnés d’avoir jeté des projectiles sur le véhicule de police qui a été endommagé par un impact.

Vers minuit et demi, une patrouille de la brigade anti-criminalité (BAC) des Mureaux effectuant un passage rue Nungesser et Coli, a été également victime de projectiles lancés par un groupe d’une vingtaine d’individus. Un cocktail Molotov lancé sur le véhicule de police a atteri au niveau d’une roue, qui s’est enflammée.  Des renforts sont intervenus immédiatement pour sécuriser le quartier. L’auteur du jet de l’engin incendiaire, a été interpellé il s’agit d’un jeune du quartier âgé d’à peine 14 ans.

Quelques minutes plus tard, rue Laurencin, quatre engins incendiaires sont encore balancés depuis le toit d’un immeuble sur des policiers patrouillant à pied. Pas de blessé.

A 1 heure, rue du Docteur Broussais, des escadrons de la gendarmerie et des équipages de police seront victimes à leur tour de jets de projectiles. La brigade anti-criminalité a aperçu trois jeunes âgés de 12 à 15 ans ramassant des cailloux au sol. Ces derniers prennent la fuite et se réfugient vers un groupe d’une vingtaine d’individus. Le groupe, alors paisible à l’arrivée des forces de l’ordre, devient hostile et veut empêcher l’intervention des forces de l’ordre. Les hommes de la BAC procèdent à l’interpellation d’un suspect auteur d’une rébellion et d’incitation à la rébellion. Un attroupement se forme pour tenter d’empêcher l’interpellation, mais l’arrivée de renforts met en fuite les assaillants. L’individu interpellé est un homme de 30 ans, originaire de Mantes-la-Jolie.

 

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