Nice Matin / lundi 28 avril 2014
La consternation, le choc. Dans la nuit de samedi à dimanche, l’église de la place Saint-Roch a été dégradée. Arrivé hier à 8 heures, le personnel religieux a constaté que « tout avait été chamboulé dans le bureau d’accueil », déplore Richard Vitale, économe paroissial. Tiroirs éventrés, documents saccagés, meubles renversés. Le bureau en question est un vaste champ de ruine.« Dans une salle, ils ont cassé un mur à coup de masse », révèle Richard Vitale pour souligner la détermination des vandales. Les vitres de la sacristie ont été brisées. À l’intérieur même de l’église où hier matin, la messe a quand même été célébrée, « ils ont fracturé trois tabernacles où sont conservées les hosties consacrées. »
Soulagement relatif : « Celui qui était plein a résisté et ne s’est pas ouvert. C’est assez miraculeux », note le gestionnaire de l’église.
Aucun objet religieux n’a été enlevé.
« Actes inqualifiables »
Une enquête a été ouverte. La police scientifique a expertisé les lieux dans la matinée. Aucune information supplémentaire n’a filtré.
Dans l’après-midi, Christian Estrosi a condamné « avec la plus grande fermeté cet acte gratuit et malveillant perpétré à l’encontre d’un lieu de culte. »
Dans un communiqué, le maire de Nice a précisé qu’il mettra « bien évidemment à la disposition des enquêteurs tous les moyens de la Ville, et notamment les enregistrements des caméras de vidéoprotection, pour retrouver, au plus vite, les auteurs de ces actes inqualifiables. »