reçu par mail (en italien) / mercredi 23 août 2023
Nous descendrons
depuis les noires forêts
sous les vents froids de la tramontane,
mille et mille encore,
les lutins,
pour sonner les trompettes de la révolte.
Elia Vatteroni
La crise vers laquelle se dirige de plus en plus rapidement l’organisme étatique et capitaliste porte avec soi un réajustement, une redéfinition globale de la façade démocratique des pays occidentaux. En ce sens, les poussées nationalistes de ces dernières années sont nécessaires parce que la menace de la guerre permanente devient de plus en plus concrète, même sur des fronts qui vantaient quatre-vingt ans de « paix » (c’est-à-dire de conflits guerriers continuels, mais combattus dans d’autres territoires, cela en plus, naturellement, de la guerre de classe contre les exploités, sans trêve, partout dans le monde). Il y a donc la nécessité d’un État plus fort, omniprésent, moins dépendant des structures de coordination supranationales (qu’on pense, à ce propos, au rôle prit ces dernière années par l’Union européenne), pour que l’actualisation hyper-technologique du capitalisme puisse permettre de résister aux revers.
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