extrait de la Dépêche du Midi / dimanche 20 juillet 2025
Place à l’épisode 5. La « Guinguette vaillante » est de retour sur la commune de Saint-Jory, sur le tracé de la future ligne à grande vitesse (LGV) entre Toulouse et Bordeaux. Depuis quelques jours, les occupants de la ZAD sont à nouveau installés dans des abris de fortune, bien décidés à y rester pour s’opposer aux travaux. Ils avaient été délogés à quatre reprises par les gendarmes, la dernière évacuation datait du mois de mars.
Ce retour sur site coïncide avec de nouvelles inscriptions sur le mobilier public de Saint-Jory, des tags anti LGV mais aussi des slogans anti-pub et anarchistes ont été relevés. Ce dimanche matin, le mur du cimetière était tagué par des slogans anti Etat et anti police. […]
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Mise à jour du 31 juillet : Nouvelle expulsion, sept interpellations
FranceInfo / mardi 29 juillet 2025
Pour la 5e fois, les gendarmes ont délogé et interpellé au moins sept opposants à la construction de la ligne LGV Bordeaux-Toulouse, installés dans des arbres à Saint-Jory (Haute-Garonne), lundi 28 juillet.
À 25 kilomètres du centre de Toulouse, une nouvelle opération a été menée par les gendarmes visant à évacuer un campement de militants écologistes perchés dans les arbres pour empêcher le chantier de la LGV d’avancer.
Les gendarmes spécialisés de la Cnamo (cellule nationale d’appui à la mobilité, spécialisée dans les accrochages de manifestants) ont démonté des cabanes construites dans les arbres et procédé à au moins sept interpellations, a indiqué à l’AFP le colonel Stéphane Dallongeville.
« Ça s’est bien passé en termes de sécurité », a-t-il estimé, précisant qu’il n’y avait pas eu de « mise en danger » de quiconque et que deux « écureuils » (militants écologistes), étaient encore perchés dans des arbres.
Selon les militants anti-LGV présents près des arbres, les interventions de la gendarmerie ont démarré le jeudi 24 juillet, avant de s’intensifier le lundi 28. Au cours de ces opérations, les forces de l’ordre ont exercé une « violence démesurée » sur les opposants à la LGV, selon Louise, 23 ans, l’une de ces militantes.
Des opérations semblables de la gendarmerie avaient été menées en janvier et février, mais l’occupation de la zone avait repris quelques jours après ces démantèlements. Les militants avaient baptisé ce campement « la guinguette ». Après plusieurs démantèlements, elle était devenue « la Guinguette vaillante ». « C’est la fin de la guinguette », a regretté de son côté Camille, 30 ans à l’AFP.
La construction de la LGV Bordeaux-Toulouse a débuté en mai 2024. Sa mise en service est prévue en 2032.






















































